L’Allemagne a-t-elle raison de vouloir guérir l’Europe par la crise ?
Un ami pense que oui. Mon expérience lui répond non. Et que l’attitude allemande est culturelle.
L’Allemand justifie la fin par le moyen. Il est programmé pour concevoir et suivre des procédures. À la manière SAP. Mais, du coup, il ne sait pas où il va, et surtout s’il s’égare. Je l’ai souvent constaté.
N’est-ce pas le cas, ici ? L’Allemagne ne va-t-elle pas se mettre à dos l’Europe, alors qu’elle pourrait en avoir besoin ? Elle vit de l’export, il lui faut donc des clients en bonne santé ; et sa propre situation n’est pas saine : elle a parié sur l’énergie renouvelable, qui passe un triste quart d’heure ; sa démographie est préoccupante ; son système éducatif ne marche plus…
Surtout, mon expérience m’a montré qu’infliger un remède de cheval pour transformer une organisation ne fonctionnait pas. Il faut jouer le « domino » : donner un coup de pouce dès qu’elle a fait un pas dans la bonne direction. Cela l’encourage et accélère le changement.
Appliqué à l’Allemagne, ceci signifierait consommer pour faciliter le redémarrage des économies voisines.
Compléments :