Poezibao a reçu n° 189, dimanche 30 octobre 2011, série 2

Par Florence Trocmé

[série 2]
 
Cette rubrique suit l’actualité éditoriale et présente les derniers ouvrages reçus par Poezibao. Il ne s’agit pas de fiches de lecture ou de notes critiques et les présentations font souvent appel aux informations fournies par les éditeurs.  
Devant l’afflux de livres, Poezibao n’est plus en mesure de présenter chaque livre reçu de façon détaillée. Tous les livres reçus seront donc cités mais une partie seulement d’entre eux fait l’objet d’une présentation plus complète, accessible en cliquant sur « lire la suite de… » 
 
•Revue Fario numéro 10 
Henri Deluy, L’Heure dite, Flammarion 
Claude Vigée, Rêver d’écrire le temps de la forme à l’informe, Orizons 
•Revue Rehauts, numéro 28 
Vénus Khoury-Ghata, Où vont les arbres, Mercure de France 
Edith Azam, Mercure, Al Dante 
Christian Prigent, Le Professeur, Al Dante 
  
À propos de ces sept livres et revues, lire une présentation détaillée en cliquant sur « lire la suite » 
 
  et aussi : 
Claude Vercey, Toboggans, l’Arbre à Paroles, 40 p., 5€, en savoir plus 
Josette Ségura, Dimanches, La Porte, 2011 
Jean-Michel Platier, La première couleur quand on vient au monde est le rouge, Le Bruit des autres, 96 p., 12 €, en savoir plus 
Armand Dupuy, La tête pas vite, Potentille, 2011, 7,70 €, en savoir plus 
Philippe Leuckx, Rome à la place de ton nom, Bleu d’Encre éditions (en savoir plus) et dans la maison Wien, Encres Vives, n° 248 
Christian Monginot, l’Idiot et son tourment, Éditions de l’Atlantique 
Les Cahiers du Moulin, (Bulletin de liaison édité par Les Amis d’Armel Guerne), octobre 2011, numéro 19 
 

 

•Revue Fario numéro 10, été automne 2011, 414 p., 28 € 
 
Au sommaire de ce numéro, notamment Sebald, Stétié, Carvalho, Ortlieb, la suite du dossier « Poètes de Czernowitz » par François Mathieu, etc. Découvrir le sommaire complet 
 
 
Henri Deluy, L’Heure dite, Flammarion, 2011,  224.p, 18 € 
 
Traversée à toute allure d'innombrables décors, pages d'albums, rues animées ou chambres vides, fragments d'une vie découpés, remontés, dispersés dans l'impatience et la tendresse, L'heure dite prolonge le mouvement des Arbres noirs : il s'agit bien de rendre compte de certains moments-clefs d'une existence et éventuellement de leur donner un nouveau sens, quitte à en souligner les failles - mais sans rien perdre de leur beauté, ni de leur intensité fondatrice. C'est le monde entier qui défile au hasard de ces pages : ses villes, ses bars, ses paysages lumineux ou dévastés - mais aussi ses poètes d'ailleurs et d'ici : Gérald Neveu, Hannah Höch, Danielle Collobert, Adilia Lopes, Pierre Reverdy... Silhouettes estompées, s'éloignant déjà dans la brume, mais qui soulignent d'autant la netteté, la violence aussi des images que les poèmes semblent arracher au passé : pour mieux les recomposer dans le livre du présent. Comme si la poésie, décidément... (dos du livre) 
 
 
Claude Vigée, Rêver d’écrire le temps de la forme à l’informe, sous la direction de Daniel Cohen, Orizons, 2011, 572 p., 35 € 
 
Dans cet ouvrage, sont remis à disposition du lecteur les essais majeurs de Claude Vigée. L’œuvre critique de ce poète, qui fut professeur d’université, s’orientant selon quelques grands axes constants, les essais s’ordonnent en trois grandes parties : de la critique de l’idéalisme occidental à l’élaboration d’une poétique originale, attentive à l’œuvre d’autrui, en passant par ce que Martin Buber appelait l’événement de la reconnaissance. La démarche de Claude Vigée ne se saisissant pleinement que dans son retour aux sources du judaïsme, viennent, en introduction et en conclusion, les essais et entretiens qui mettent en lumière cette pensée profonde. 
 
 
•Revue Rehauts, numéro 28, 112 p., 13 € 
 
Au sommaire de ce numéro, notamment Philippe Boutibonnes, Ludovic Degroote, Philippe Denis, Antoine Emaz, Emmanuel Moses, Christiane Veschambre.  
 
 
Vénus Khoury-Ghata, Où vont les arbres, Mercure de France, 2011, 12,50 €, sur le site de l’éditeur 
 
« L’intention de raconter les forêts de mon pays incendiées par quinze années de guerre a tourné court. Des personnages ont surgi au fil de l’écriture, ont pris d’assaut les poèmes. Enfants vêtus d’écorce. Mères faites du même bois que la table. Ils ont poussé les murs, disloqué les maisons, fraternisé avec les arbres, partagé leurs peurs et leurs jeux. » V.K.G
Romancière et poète, Vénus Khoury-Ghata est l’auteur de nombreux ouvrages dont Sept pierres pour la femme adultère, La fille qui marchait dans le désert, Quelle est la nuit parmi les nuits et Les obscurcis
 
 
Edith Azam, Mercure, nouvelle édition, Al Dante, 112 p., 15 €, sur le site de l’éditeur – en librairie le 16 novembre 
 
Une première édition de Mercure a été publiée en 2007 par les éditions Castells. 
Mercure est un long récit, un monologue sur la musique - et travers la musique la relation à l’autre - écrit avec une langue-matière dont les mots, réinventés de l’intérieur de soi, révèlent toute leur puissance sonore, toute leur réalité physique :  
 
 
Christian Prigent, Le Professeur, troisième édition (Al Dante, 1999 et 2001), Al Dante, 2011, 144 p., 15 € - sur le site de l’éditeur – en librairie le 16 novembre 
 
Le Professeur se compose en 28 chapitres qui sont autant de saynètes pornographiques qui ponctuent une relation amoureuse.
Le Professeur est un livre noir, un livre où ça a brûlé – et qui voulait brûler ce qui fut brûlure. Écrire ça, qui fut amour, jouissance et douleur, vérifie l’impossible de la figuration et consume l’expérience.
Le Professeur est un traité de l’âme. Pas un défilé de corps et d’ébats...