Depuis 1923, Novo Nordisk s’engage à améliorer la prise en charge des personnes diabétiques – et est aujourd’hui leader mondial dans le traitement du diabète. La gamme de ses produits va des analogues modernes de l’insuline, en passant par les insulines humaines traditionnelles, un antidiabétique oral, jusqu’à un grand nombre de systèmes d’injection de l’insuline adaptés aux besoins des utilisateurs, tels que les pens.
Novo Nordisk est par ailleurs l’entreprise pharmaceutique qui prépare le plus grand nombre de projets de recherche et de développement dans le domaine du diabète. Les projets actuellement en cours traitent par exemple de la régulation de l’appétit, de la sécrétion d’insuline, de la surcharge des cellules bêta productrices d’insuline, de la production de sucre par le foie, de l’insensibilité des cellules de l’organisme vis-à-vis de l’insuline (résistance à l’insuline) ainsi que des troubles du métabolisme lipidique.
Le rendement annuel moyen de NVO est modeste, avec 1.66%. Le ratio cours/bénéfices confirme cette valorisation peu attractive, avec 19.80. Par contre, la progression annuelle moyenne du dividende est impressionnante, avec 33.24% et surtout elle se fait de concert avec celle des bénéfices. Ainsi, malgré cette augmentation spectaculaire, le ratio de distribution reste particulièrement prudent, avec seulement 36.06%.
Cette vigueur de NVO a néanmoins un prix à payer pour l’investisseur. En plus de la valorisation actuelle élevée, la volatilité est extrême pour ce type de placement, avec 27.11%. Le beta, avec 1.66, indique que NVO est particulièrement sensible aux variations du marché.
La progression du cours est impressionnante et presque interrompue depuis 1985. La différence par rapport au S&P est particulièrement marquée durant la décennie « perdue » 2000-2010.
Le titre offre une protection intéressante contre les variations du dollar (NVO est coté à New York mais l’entreprise est danoise).
NVO est un booster de revenus qui permet d’augmenter très rapidement les dividendes perçus à partir d’un capital donné. Le faible ratio de distribution et la progression potentielle des bénéfices permettront sans aucun doute de maintenir une croissance confortable du dividendes à l’avenir.
De notre point de vue, toujours un peu frileux sur les titres à volatilité élevée, nous préférons rester en marge de NVO pour l’instant.