Cap sur le banc d’essai Dynojet de Mormant Moto , qui nous a gentiment ouvert ses portes pour ce test.
L’embrayage de la machine est réglé à 9 200 tours et côté transmission, nous nous basons sur un développement de 7*70.
Il convient de rappeler que ce banc n’est pas étalonné pour une pocket. Les résultats seront donc à pondérer mais ils auront le mérite de mettre en perspective les puissances respectives de chacun. A noter que dans le prochain numéro, nous ferons un petit crochet par l’Italie, histoire de passer sur un banc adapté à une 15 CV.
Le premier à passer sur la table d’opération est le 40 Bizeta livré de série avec la moto, à tout seigneur tout honneur…
Xav ce met en place et fait chauffer la moto, premier test dans le vide, histoire de mettre en jambe la bête et nous poussons l’accélération jusqu’a 16 000 tours puis off. Il est temps de faire parler les watts, c’est parti, la poignée d’accélérateur est ouverte en grand. La cavalerie débarque, la vitesse augmente, on pousse jusqu’à
16 000 tours puis on coupe.
Verdict : 10,6 CV à la roue arrière. Ce qui avec un ratio de 15 % donnera environ 12,19 CV de puissance moteur. Vitesse de pointe obtenue : 87 km/h. On peut remarquer une courbe linéaire jusqu’au sommet de la courbe de puissance qui est atteint à un régime moteur de 11 500 rpm.
C’est au tour du Bizeta 50 de passer sur le grill et vendu tout de même 289,90 euros chez Bzm.
Après avoir testé l’embrayage histoire de s’assurer que celui-ci n’a pas varié dans son déclenchement et c’est reparti…
Premier passage dans le vide, et on relâche les chevaux ! Dans cette configuration, nous ne parviendrons pas à obtenir un régime de 16 000 rpm, car arrivé au seuil des 15 900, le pot d’échappement semble saturé et empêche la machine d’engranger ses derniers tours.
Bilan : 10,7 CV à la roue et une vitesse de 87 km/h atteinte, ce qui est à peine supérieur à son petit frère et avec une courbe un peu moins nette. Surtout après avoir atteint la puissance maximum, ce qui déclenchera quelques petits ratés de l’ensemble.
Place au dernier test de la journée avec le bien nommé Jolly Moto, qui vendu 349 euros dans toutes les bonnes crèmeries, et sans silencieux s’il vous plait, est le plus cher du marché. Voyons si le jeu en vaut la chandelle.
Toujours basée sur une ouverture à 9 200 rpm, la moto opère son passage à vide de rigueur et le bloc Bizeta rugit et se lance dans une accélération franche. Le régime monte, monte et semble ne pas vouloir stopper ! Nous décidons de couper à 19 300 rpm même s’il semblait rester quelques tours à prendre.
Verdict : avec une vitesse obtenue de 103 km/h et une puissance de 9,2 CV atteinte, c’est tout simplement époustouflant. Nous décidons de repasser la machine dans cette configuration car la puissance obtenue nous semble en dessous de son potentiel. Résultat : 10,2 CV (nous n’avions pas laissé la moto assez chauffer).
En superposant les courbes, nous remarquons que le Bizeta 50 est celui qui déclenche sa puissance le pus tard, donc il faudra jouer un peu plus de l’accélérateur qu’avec son petit frère le Biezta 40 qui déclenche plus tôt et qui possède la courbe de montée en régime la plus nette et la plus linéaire. Pas si mal pour un pot dit « stock ». Tandis que pour ce qui est du régime moteur le Jolly Moto est sans conteste le meilleur. Au final le rapport prix/gain de puissance est remporté par le Bzm 40 d’origine, de quoi préserver votre portefeuille tout en argumentant sévère sur les pistes !!!
BZM 40
BZM 50
JOLLY MOTO
Prix
Fourni origine
moto Neuve
*****
289,9 €
****
349 € Sans silencieux
***
Accél *****
***
****
Régime moteur****** *****
Puissance CV*****
*******
18/20
14/20
15/2