Ames sensibles, évitez.
Jeudi 20 octobre 2011, place du Châtelet, en plein cœur de Paris.
Un jeune homme menotté par les forces de l'ordre est plaqué à terre. Un car de police va lui rouler sur les jambes. Ce sont ses hurlements que l'on entend en fond dans la vidéo. Aucun écho dans la presse.
La victime faisait partie des jeunes catholiques qui s'étaient rassemblés devant le Théâtre de la Ville où se donnait une enième production violemment anti-chrétienne. Un certain Romeo Castellucci, metteur en scène à la mode, n'a en effet rien trouvé de mieux, en guise de conclusion de sa pièce impérissable, que de conchier un tableau d'Antonello da Messina représentant le Sauveur du Monde, autrement dit le visage du Christ. Une reproduction, évidemment. Evidemment ? De là à l'iconoclasme des œuvres mêmes, il n'y a pas si loin. Bref, quand on est le dernier des vers de terre, on ne peut guère atteindre la célébrité qu'en souillant le divin. Triste époque minable.
Non ce n'est pas du coulis, c'est bien ce que vous pensez (les spectateurs ont eu les odeurs en prime),
et subventionnée
Quant à la cathophobie virulente, elle est tellement sans risque... Pas d'imam pour vous couper la tête. On a le courage qu'on peut ! Bien sûr, les amateurs de théâtre scatologique crient à la censure et au fanatisme. Mais le fanatisme, n'est-ce pas plutôt la haine qui conduit à rouler sur un être humain ? Comme les Chinois transformés en bouillie par les chars de la place Tian'anmen.
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