Le Japon était à l'honneur. C'est donc par les exposants japonais que je commencerai.
Sylvie Douce et François Jeantet, Créateurs et Commissaires Généraux du Salon ont rendu un hommage particulier à nos amis japonais.
Jean-Paul Hévin apporte son soutien aux victimes du séisme qui a touché le Japon en mars dernier. Le chocolatier-pâtissier parisien a créé pour cela une tablette de chocolat "solidaire" qui sera mise en vente durant toute la durée du Salon du chocolat, du 20 au 24 octobre prochains. L'intégralité des fonds récoltés sera reversée aux sinistrés du tremblement de terre japonais, par le biais de Labo Love Japon, une association créée à la suite de la catastrophe naturelle.
En 2001, il ouvre sa première boutique dans le 6ème arrondissement, puis une seconde deux ans plus tard dans le 5ème arrondissement. Il a aussi un stand au Lafayette Gourmet et possède en toute logique 2 boutiques au Japon.
Le Japon semblait avoir inspiré nombre de créations. Même les Praslines Mazet s'y mettaient avec une fondue parfumée au yuzu que l'on découvrira dans le coffret de Noël.
C'est en toute amitié qu'il a rappelé qu'il s'était installé en face de la salle Pleyel parce qu'il était mélomane et que lui-même employait le chocolat pour donner du velours à des plats au vin rouge comme le lièvre à la royale ou un Boeuf bourguignon.
Le maitre a raison quand il dit que le vrai talent est de créer du simple (on croirait entendre Alain Ducasse). L'exigence de son père le guida toute sa vie : Dis-toi que si ce n'est pas très bon, c'est mauvais ...
A 20 heures démarrait le fameux défilé intitulé cette année « Pâtisserie Burlesque et Baroque », sous le parrainage de Chantal Thomass et organisé en faveur de "Labo Love japon", en partenariat avec le Festival International des jeunes créateurs de mode de Dinard.
On nous avait promis un spectacle inédit, baroque, burlesque et gourmand sur le thème du chocolat et de la pâtisserie. Il fut bien ainsi, associant macarons, gaufrettes et autres petits gâteaux à une déclinaison infinie de chocolats en vingt tableaux d’exception, que je me suis efforcée de photographier tant que faire se peut. Mes clichés n'ont pas bénéficié de la bonne lumière et le cadrage fut souvent hasardeux tant la foule était compacte mais il y en a quelques-uns qui sont assez représentatifs de la soirée. Le nom du photographe est mentionné si la photo provient du service de presse du Salon.
Il y eut donc en premier lieu Miss Chantilly, suivie de Mistinguette , dans une robe créé par Eva Rachnline et Vincent Lechevallier pour Monbana et portée par Malika Ménard (non photographiées)
En 3 une Burlesque Cupcake -Violette la Magnifique imaginée par Alexandra Gerbault et Philippe Pascoet, portée par Elsa Fayer (non photographiée)
Puis Délices au pays des merveilles, d'Amandine Zerbib et Arnaud Lahrer, porté par MaYa BarsonY
Suivirent Dans la Forêt noire, portée par Blandine Ballavoir, un travail de Juliette Zakowetz, Aela Lehman et Des lis Chocolat (non photographiée)
Puis une Religieuse au chocolat et décadence Aya par Caroline Chhu et Jean-Paul Hévin, portée par Tiga (non photographiée)
Suivi l' Opéra Barock de Ben Brass et la chocolaterie Puyricard, porté par Cindy Fabre (non photographiée)
La seconde par par Anca Radici, modèle conçu par Jean-Claude Jeanson
17/ Madame Barock'n'roll signée Abiwild par Audrey Biarnais et les Chocolats Jacques Bellanger, portée par Cécile Siméone (non photographiée)
Puis Bumpy Boop, de Maxime Wattam, créatrice de lingerie et François Pralus, porté par Clara Morgane
Touche pas à ma pearl ! de Léon Ropse Magma et Patrice Chapon a clôturé le show avant la photo finale, avec l’ensemble des personnalités.
De nombreuses dédicaces ponctueront les quatre jours avec ,otamment Pierre Hermé, Christophe Michalak, William Ledeuil et Trish Deseine.
La promenade passait par les boutiques de Patrick Roger, mon voisin de Sceaux, et de Jean-Charles Rochoux
Et découvert de nouvelles personnalités, à commencer par Aline Géhant, une ancienne de la Maison du Chocolat, installée en Avignon. Son coté minimaliste mais haut en couleur a visiblement séduit visuellement et gustativement. Son travail est essentiellement centré sur les ganaches, mais elle fait quelques pralines parce qu'elle vit dans le pays de l'amande.
Il y a aussi les incontournables de la manifestation, d'autant qu'elle fait la part belle à la pâtisserie cette année. C'est la maison Kambly, dont l'odeur des Bretzeli (fines crêpes en français) confectionnés sur place dans un poêle ancestral nous tente dès l'entrée. Attention de ne pas vous brûler : ils sont tout de même cuits à cent nonante degrés !
Beaucoup de chocolat au lait aussi chez eux parce que, c'est bien connu, c'est dans ce domaine que les Suisses excelle.
La marque fera aussi découvrir sa nouvelle gamme Cémoinature de 5 tablettes différentes, doux et onctueux pour le dessert, ou plus typé en bouche avec des notes florales pour ceux qui recherchent l'amertume, bio certifié Rain Forest alliance ou parfumée à l'orange, enrichie de quinoa.
Le site de la marque, j'aime le chocolat, publie un large choix de recettes.
Installés à l'entrée plusieurs chef d'œuvres figuraient les sept péchés capitaux.
Le Salon du chocolat est ouvert du jeudi 20 octobre au lundi 24 octobre 2011
Tous les jours à 10h à 19h, à Viparis, Porte de Versailles
Pavillons 5/2 & 5/3
Prix d'entrée Adultes : 12,50 euros
Enfants (de 3 à 12 ans) : 6 euros
Gratuit pour les moins de 3 ans