Harry's Law // Saison 2. Episode 5. Bad to Worse.
Si je dois retenir quelque chose de cet épisode, c'est uniquement la confrontation de Harriet avec ce pasteur machiavélique. La scène finale était impressionnante d'ailleurs, tout comme leur
premier face à face. Je crois que les dialogues sont bien écrits, et que le reste de l'épisode n'était là que pour enrober cette réussite. C'est vrai que j'ai eu du mal avec la partie avec Ollie
et Adam et de cette "gold-digger". Pour en revenir à Harry, son intrigue se concentre donc sur un abus de licenciement dans un lycée. La série reprend donc un peu les affaires plus proche des
gens (ce qui est loin d'être une mauvaise idée), et cela va la menée vers ce fameux pasteur. Non sans peine, l'épisode arrive à démarrer. J'ai trouvé que cette première partie était moins
prenante que la seconde autour de cette histoire. Forcément c'est le pasteur qui va être le point intriguant, notamment quand une jeune femme est retrouvée morte chez le professeur viré qui
assigne son école.
Petit à petit l'histoire prend de plus en plus d'ampleur, et devient à la fin une vraie bonne histoire. Seulement voilà, ce n'était que ça qui était vraiment passionnant. Pour revenir à l'autre
partie de l'épisode, Ollie et Adam s'occupent donc d'une "gold-digger", ou croqueuse de diamant en français. Ollie connait bien cette femme, enfin, vous m'aurez compris. Sauf que voilà, on tombe
très vite dans le cliché et Adam était tellement transparent qu'on se demande pourquoi il était là. L'épisode aurait très bien pu fonctionner sans lui dans les parages de l'affaire d'Ollie. Ce
dernier manquait donc de tact, et malgré une résolution d'affaire plutôt inattendue - puisqu'ils vont perdre leur procès face à la défense -, finalement je me suis senti comme déçu. Tout était
trop plat, les dialogues au tribunal n'avaient aucune consistance. Alors qu'on parle d'une série de E. Kelley tout de même, un scénariste qui en principe sait rendre ce genre de scènes
exceptionnelles.
Note : 5/10. En bref, un épisode un tantinet ennuyeux qui vaut pour le jeu sulfureux d'une Kathy Bates excellente face à un pasteur sans coeur.