Puis il y eut cette voix chaleureuse résonnante autour de moi
- Evan...Mélanie ne peut t'entendre et cesse de tenter d'attraper ce paquet bruyant. Cette voix douce qui semblait me traverser le corps avait raison ! Il m’était impossible de taper dans le paquet de chips maintenant ! Je reculai de quelques mètres et vis mon corps allongé sur le lit de Mélanie. C’est vrai qu’il semblait dormir, d’ailleurs, j’eus l’impression un instant de me fondre dans un mauvais rêve ; notre chat, Stéphane, rentra dans la chambre et se frotta légèrement contre ma jambe tout en ronronnant puis il rebroussa chemin en miaulant à la mort.
- Tu n’es plus, Evan. Entendis-je distinctement malgré le brouhaha que faisait la télévision.
Mon corps fut découvert le lendemain par ma mère, Marie-Ange, qui me secoua militairement à neuf-heures en hurlant : Evan ! tu as deux heures de sport aujourd’hui et je trouve étrange que tu ne sois pas encore sous la douche ! Je vous épargne la suite : pleurs, cris, puis pompiers devant la maison avec sirènes hurlantes et pour finir : analyse du paquet de chips barbecue.