Parfois, quelques images valent plus et mieux que de longs discours...Cloué au sol dans l'eau qui ne cesse de monter, cet appareil est posé sur la piste d'atterrissage de l'aéroport de Don Muang...
"Une mégapole totalement inondée, c'est malheureusement ce qui se prépare à Bangkok. L'exode a commencé pour de nombreux habitants qui fuient la capitale devant la montée des eaux.
Les situations sont très variées. Dans les quartiers nord de la capitale il y a un mètre, voire deux mètres d’eau, jusqu’au marché du week-end Chatuchak, un lieu fameux pour les touristes. En revanche à l’ouest, la vieille ville de Bangkok est en partie inondée, mais avec des hauteurs qui ne dépassent pas trente centimètres. Et d’autres quartiers, comme les quartiers les plus centraux, sont eux, totalement à sec."
«Le déferlement de 1,2 milliard de mètres cubes d'eau, soit le volume de 480.000 piscines olympiques, va coïncider avec les grandes marées.Le sort de Bangkok repose sur ses digues : «Si toutes cèdent, la totalité de la ville sera inondée. Autre réjouissance: Bangkok devrait macérer dans ces eaux fétides durant un mois avant qu'elles ne puissent être évacuées vers la mer. Vu le cocktail de virus qui y prospèrent, la santé de millions d'individus est menacée... Cinquante mille soldats ont été réquisitionnés pour aider aux évacuations. À court de produits de base, les supermarchés rationnent les achats. Dans l'angoisse, tout le monde fait des stocks, et la demande en eau, riz et conserves a été multipliée par dix..."
Sources: RFI, LeFigaro,