C'est Olif, notre terroiriste Jurassique, qui nous appel à boire du Beaujolais - du vrai, pas forcement du Nouveau,et si oui,un qui à survécu à
sa sempiternelle sortie fin Novembre donc de faire nos Gammes en Beaujolais àvant l'heure pour ces
Vendredis du Vin # 40. ...Bon, le Beaujolais, normalement, je n'en connais pas grand chose... la
mode du Nouveau (levuré à la banane ou étiqueté avec, ne ma jamais trop attiré - peut-être parce que je ne suis pas amatrice des macérations carboniques et des vins pubères... mais
grâce à notre amitié liée par la toile et des rencontres sur des salon (de vignerons blogueurs et de vins bios) avec mon amie Isabelle et son mari Bruno, j'ai fait
exception à la règle et rentré du Beaujolais à ma cave ily a deux ans.
Un autre Vendredis du Vin ( le # 23, le dernier avant la grande pause et le renouveau grâce
au groupe Facebook ) de notre ancien secrétaire Rémy Charest, blogguer Canadien de à chacun sa bouteille , nous demandait à l'époque,de plancher sur: Quels vins
pour le Printemps?
Pourquoi donc pas vous ressortir par ce temps gris humide de fin d'automne un article, qui nous rappelle le printemps et le
fait, qu'un bon vin n'a point de saison:-)!
Donc pas de gammes, mais une variation sur le thème du bon vin, du recyclage, comme nous l'aimons à Lisson, tout à fait
durable et écologique sous tous les angles.... (et que les plus que 25 ans me pardonnent, s'ils ont déjà lu en Avril 2009
ici):
"Avec le retour de la belle saison, que sortez-vous de vos caves - ou de vos frigos? Pour les premiers apéros sur la terrasse, zyeutez-vous un rosé? Un petit muscadet bien frais?
Ou est-ce que pour vous, le retour du printemps fait songer aux premières grillades, avec un rouge gouleyant et bien en fruit?
En ce temps pascal, voyez-vous un riesling chantant pour le jambon ou un rouge ensoleillé pour l’agneau?"
Chez nous, cela sort de la cave - parce que, comme vous le savez, point de frigo à Lisson! Et même si la belle
saison semblait bien au rendez-vous pendant le mois de mars, elle n'était pas encore assez chaude, pour prendre l'apéro en terrasse, avoir envie de rosé ou d'autres vins à boire frais...
Même chose pour les grillades: trop de vent, pour allumer un feu devant la porte - et Pâques, avec son retour du froid et la pluie se passait plutôt au tison.
Donc sujet raté? cela aurait été dommage - la nature se pare malgré le temps changeant d'une éclatante verdure et de couleurs ravissantes, donc le printemps est bien là, faut juste garder sa
veste. J'ai donc débouché une bouteille, qui venait d'arriver il y a peu dans ma cave, ensemble avec 5 autres, commandés dans la boutique en
ligne, toute fraîche d'une vigneronne, que je suis par blog entre-posé depuis un moment.
Isabelle Perraud, du Domaine des Côtes de la Molière en Beaujolais, qui cultive - en agriculture
biologique - ensemble avec son mari Bruno depuis 1988 ce domaine, situé à Vauxrenard, qui s'étend sur une superficie de 8,5 hectares sur 4
appellations:
- Beaujolais
- Beaujolais Villages
- Moulin à Vent (élaboré sur Chénas et Romanèches Thorins)
Le colis de 6 bouteilles, que j'avais commandé à l'ouverture de sa boutique. m'arrivait en quelques jours:
Les belles bouteilles, cachetées à la cire, avec des étiquettes bien sobres pour les derniers millésimes faisaient plaisir à voire:
Cela me donnait envie, de les prendre en photo tout de suite, dans leur carton et sur la table devant la porte
Et j'ai bien fait, parce que pendant le transport dans le frais de ma cave, m'est arrivé un petit malheur, j'ai trébuché et patatras
Le précieux contenu de deux bouteilles, qui se répand par terre... en laissant, flotter dans l'aire des arômes si allèchants et plein de fruit, avant d'imbiber le sol en
béton de chaux, que je décide tout de suite, d'ouvrir une des rescapées le plus vite possible.
Chose faite pour ce Moulin à Vent 2007, qui pourra décidément devenir mon vin du printemps - et
facilement un de mes vins de l'été, de l'automne et pourquoi pas de l'hiver!
Du fruit pure, du vrai, pas de bonbon anglais, dense dans la bouche, on le croque, il tapis le palais, il monte au nez, il reste dans la bouche, il s'avale avec un tel
plaisir, qu'il non restait plus, le temps de vouloir prendre une photo du verre.
Du vrais vin, ce Gamay de vignes de 60 ans, naturel comme le revendique Isabelle sur son blog et comme ils le mettent sur l'étiquette - cela
saute au papilles - cela rend heureux, on en boit, sans se prendre la tête - mais en ayant chaud au coeur!
Un vin, pas du tout "un petit vin", pas prétentieux, mais vrai, une gourmandise, pas gouleyant, ce mot, que je n'aime pas, tellement il est
appliqué la plupart du temps aux vins passe partout et insipides, mais qui donne envie, d'en boire et ré-boire, pour retrouver le plaisir - je sens, qu'il va
falloir commander vite un autre carton - surtout avec les flacons, que ma libation involontaire à laissé s'imbiber dans le sol de ma cave...
et que les vins du Domaine sont tout à fait dans l'air du (prin)temps, n'est plus à prouver. Lisez les louanges chez Hervé Lalau et Olif:-).