Ton livre de chevet ? Don Quichotte, de Cervantès. Je n’écrirais pas si je ne l’avais pas lu. Ta musique du moment ? Tom Traubert’s Blues, de Tom Waits. Je sais, c’est pas gai. L’objet que tu aimes offrir ? Une bouteille de Oban. Le classique qui te tombe des mains ? A peu près tout Balzac. Je sais que j’ai tort, mais ça me gonfle. Un objet fétiche ? Mon sac matelot, je dirais. Pourquoi écrire ? Parce que je suis timide. D’où vient cette idée de La femme et l’ours ? Tu veux dire cette idée du titre, ou du livre ? Le titre : je trouvais ça simple et déséquilibré, une femme et un ours, et c’est ce que je cherche, le déséquilibre – c’est-à-dire, entre les deux, d’un autre point de vue, l’équilibre (sans vouloir employer de grand mot : la grâce, donc) ; le livre : j’avais depuis longtemps envie d’écrire quelque chose sur la chute, qui est le « contraire » de l’équilibre – mais qui, en même temps, allie la pesanteur et le mouvement, et revient donc à cette idée de grâce. Un photographe ? Thierry Clech. Ton film culte ? Openning Night, de John Cassavetes. Un trait particulier de ta personnalité ? Je suis mal à l’aise. Un musicien ? Billie Holiday (oui, je sais, ce n’est pas un musicien). Un moment inoubliable ? Furieusement original, je dirais la naissance de mon fils. Un artiste hors du commun ? Qu’entends-tu par « hors du commun » ? Bon, Marcel Duchamp. Un lieu invraisemblable à Paris ? Mon appartement. Extrêmement fermé et difficile à visiter, cela dit. Pourquoi lire ? Pourquoi manger ? Un cinéaste ? John Cassavetes, donc. Et Claude Chabrol, grand homme. Un artiste à voir en concert ? Je vais voir des concerts à peu près tous les dix-sept ans. La dernière fois, c’était Catherine Ringer. Donc je dirais : Catherine Ringer. Un lieu fabuleux ? Le Nil et ses rives. Un écrivain ? Charles Bukowski. Ton actualité ? La Femme et l’Ours, chez Grasset. Merci Philippe d'avoir répondu à ce Bazar de questions !
Hello Philippe !
Ton livre de chevet ? Don Quichotte, de Cervantès. Je n’écrirais pas si je ne l’avais pas lu. Ta musique du moment ? Tom Traubert’s Blues, de Tom Waits. Je sais, c’est pas gai. L’objet que tu aimes offrir ? Une bouteille de Oban. Le classique qui te tombe des mains ? A peu près tout Balzac. Je sais que j’ai tort, mais ça me gonfle. Un objet fétiche ? Mon sac matelot, je dirais. Pourquoi écrire ? Parce que je suis timide. D’où vient cette idée de La femme et l’ours ? Tu veux dire cette idée du titre, ou du livre ? Le titre : je trouvais ça simple et déséquilibré, une femme et un ours, et c’est ce que je cherche, le déséquilibre – c’est-à-dire, entre les deux, d’un autre point de vue, l’équilibre (sans vouloir employer de grand mot : la grâce, donc) ; le livre : j’avais depuis longtemps envie d’écrire quelque chose sur la chute, qui est le « contraire » de l’équilibre – mais qui, en même temps, allie la pesanteur et le mouvement, et revient donc à cette idée de grâce. Un photographe ? Thierry Clech. Ton film culte ? Openning Night, de John Cassavetes. Un trait particulier de ta personnalité ? Je suis mal à l’aise. Un musicien ? Billie Holiday (oui, je sais, ce n’est pas un musicien). Un moment inoubliable ? Furieusement original, je dirais la naissance de mon fils. Un artiste hors du commun ? Qu’entends-tu par « hors du commun » ? Bon, Marcel Duchamp. Un lieu invraisemblable à Paris ? Mon appartement. Extrêmement fermé et difficile à visiter, cela dit. Pourquoi lire ? Pourquoi manger ? Un cinéaste ? John Cassavetes, donc. Et Claude Chabrol, grand homme. Un artiste à voir en concert ? Je vais voir des concerts à peu près tous les dix-sept ans. La dernière fois, c’était Catherine Ringer. Donc je dirais : Catherine Ringer. Un lieu fabuleux ? Le Nil et ses rives. Un écrivain ? Charles Bukowski. Ton actualité ? La Femme et l’Ours, chez Grasset. Merci Philippe d'avoir répondu à ce Bazar de questions !
Ton livre de chevet ? Don Quichotte, de Cervantès. Je n’écrirais pas si je ne l’avais pas lu. Ta musique du moment ? Tom Traubert’s Blues, de Tom Waits. Je sais, c’est pas gai. L’objet que tu aimes offrir ? Une bouteille de Oban. Le classique qui te tombe des mains ? A peu près tout Balzac. Je sais que j’ai tort, mais ça me gonfle. Un objet fétiche ? Mon sac matelot, je dirais. Pourquoi écrire ? Parce que je suis timide. D’où vient cette idée de La femme et l’ours ? Tu veux dire cette idée du titre, ou du livre ? Le titre : je trouvais ça simple et déséquilibré, une femme et un ours, et c’est ce que je cherche, le déséquilibre – c’est-à-dire, entre les deux, d’un autre point de vue, l’équilibre (sans vouloir employer de grand mot : la grâce, donc) ; le livre : j’avais depuis longtemps envie d’écrire quelque chose sur la chute, qui est le « contraire » de l’équilibre – mais qui, en même temps, allie la pesanteur et le mouvement, et revient donc à cette idée de grâce. Un photographe ? Thierry Clech. Ton film culte ? Openning Night, de John Cassavetes. Un trait particulier de ta personnalité ? Je suis mal à l’aise. Un musicien ? Billie Holiday (oui, je sais, ce n’est pas un musicien). Un moment inoubliable ? Furieusement original, je dirais la naissance de mon fils. Un artiste hors du commun ? Qu’entends-tu par « hors du commun » ? Bon, Marcel Duchamp. Un lieu invraisemblable à Paris ? Mon appartement. Extrêmement fermé et difficile à visiter, cela dit. Pourquoi lire ? Pourquoi manger ? Un cinéaste ? John Cassavetes, donc. Et Claude Chabrol, grand homme. Un artiste à voir en concert ? Je vais voir des concerts à peu près tous les dix-sept ans. La dernière fois, c’était Catherine Ringer. Donc je dirais : Catherine Ringer. Un lieu fabuleux ? Le Nil et ses rives. Un écrivain ? Charles Bukowski. Ton actualité ? La Femme et l’Ours, chez Grasset. Merci Philippe d'avoir répondu à ce Bazar de questions !