A partir de demain, Sebastian Pinera se rendra au Paraguay puis en Uruguay, deux pays s'étant particluièrement plaints des barrières protectionnistes instaurées par l'Argentine et le Brésil. Pour Pinera, il ne faut pas aller trop loin: "nous avons encore trop de bureaucratie dans notre continent et il ne faut pas avoir peur de s'intégrer. Il faut défendre le libre-échange, même si certains secteurs en profitent plus que d'autres. Je rappelle que le Chili a 58 accords de libre-échange dans le monde. L'intégration latino-américaine doit nous servir à proposer aux autres pays et non l'inverse. Il faut aller se frotter aux autres pays concurrents dans le monde entier et quitter ce protectionnisme qui ne sert qu'à protéger l'industrie locale."
Si Pinera constate que l'Europe est au bord de la récession et que les Etats-Unis ne décolle pas de la crise, il estime que l'amérique latine a raté le virage de la révolution industrielle et qu'il ne faut absolument rater le prochain défi, "celui de l'ère de l'information et de la connaissance." Pour Pinera, il y a quatre pilliers principaux qui doivent aider à faire avancer l'amérique latine: la qualité de l'éducation, investir dans les sciences et les nouvelles technologies, promouvoir l'innovation et combattre les inégalités et la pauvreté." René Lanouille