[Ecriture] : Nanowrimo, édition 2011

Dans quelques jours, nous serons le 1er novembre. Outre le fait que Halloween sera passé, cette date marque surtout le coup d’envoi du NaNoWriMo 2011. C’est quoi cette bête ? Rien de moins, rien de plus qu’un défi, un rien barré, d’écrire en un mois 50 000 mots. Cette édition sera donc la seconde pour moi : parlons un peu du projet, et faisons un retour sur celui de 2010.

Le NaNo c’est quoi ?

Nanowrimo, acronyme de National Novella Writting Month, est un mot derrière lequel se cache, d’une part ce pari un peu fou de « pondre » une (ou des) histoire(s) pour un total d’au moins 50 000 mots dans le seul mois de novembre, et d’autre part, une communauté qui fédère, encadre, soutient et encourage les participants.

Parti des USA, le Nano compte à présent des milliers de participants à travers le monde, et son succès va grandissant. Si j’en crois la page d’accueil de la « région France », nous étions 603 inscrits en 2010, et nous serions plus de… 2000 (!!) actuellement.

Le but du Nanowrimo n’est évidemment pas de finir un roman « lisible » (je vous en parle un peu plus bas sur mon expérience 2010) mais bel et bien de travailler. Au rythme moyen de 1600 mots par jour, on n’a pas le temps de trop se poser de question. On écrit, on avance dans son histoire, on se désinhibe devant la page blanche. Bref, on créée. Il est donc certain que 1/ le résultat sera bourré de fautes d’orthographe, et que 2/ ce sera limite lisible (problèmes de styles, d’incohérence, de rythme etc.). Mais au moins, en un mois, les Nanowriters se seront lancés sur un projet, auront acquis de la régularité et posséderont peut-être même à la fin un « potentiel » digne d’un bon retravail.

Le projet 2010, le Paladin, le SteamBoy et la Vampire :

Comme je le disais ici (cliquez ici vers le billet de début du  Nano2010) l’an passé, je me suis lancé un peu (beaucoup ?) à l’arrach’ dans cette aventure : pas de plan, pas vraiment de persos, juste un synopsys et une vraie idée de la fin. Il y a eu, au bout d’une semaine, une période de doute : qu’est-ce que je fous dans cette galère ? t’avance plus mon gars ! Trop de recherche à faire, trop près de la réalité historique : ça ne pas pas le faire. Or, miracle fin Novembre, 64 000 mots ! (cliquez ici vers le billet de fin du Nano2010).

Un an après, ou en suis-je sur PSV ?

Le constat est assez difficile à admettre, mais la relecture/correction du printemps (travail effectué entre avril et mai) m’a juste permis de rendre le texte « lisible » (supprimer quelques passages, toiletter l’ortho, ajouter quelques références, reprendre un peu la narration). Le vrai problème, c’est que j’en suis sorti avec de vrais gros doutes sur le potentiel de cette histoire. Alors, c’est vrai, ma première et fidèle lectrice m’a dit « mais c’est bon, continue à bosser dessus ». C’est encourageant, certes, mais voilà, je ne sais pas par quel bout reprendre le boulot.
Du coup, j’avance doucement (72 000 mots à ce jour). J’ai confié le bébé à un regard d’expert dont j’attends le retour. En fonction de ses impressions, soit je mets de côté pour quelques années, soit je m’y remets dès le Nano terminé (avec la possibilité de recourir aux bons conseils de Cocyclics).

Je vous tiens au courant !

Le projet 2011, Kalorys :

Cette année, dans l’espoir d’éviter un peu la panique connue l’an passé au bout de quelques jours, je me suis dit que ça vaudrait le coup de potasser un peu. J’ai épluché mes calepins à la recherche d’une « bonne idée », et je suis tombé sur un p’tit bout de truc qui m’était venu en tête après avoir lu l’excellent « Comment écrire SF et fantasy » par Orson scott Card (cliquez ici).
J’avais alors une seule idée en tête : « quel est le coût de la magie ? »

Au début du mois, en l’espace de quelques jours, j’ai réussi à parfaire ma « vision » de mon « univers » Kalorys, et ceci grâce au WorldQuizz.
Ce WorldQuizz est en fait un document (un fichier texte quoi) dans lequel existe plusieurs parties où l’on vous pose des questions sur votre monde : comment est-il fait ? comment on y vit ? la magie ? les sciences ? les religions ? les gouvernements ? etc etc
C’est une aide précieuse, en ce sens que répondre à toutes ces questions m’a forcé à mettre de l’ordre dans mes idées et à mieux définir la géo-politique, la géographie et l’histoire  de Kalorys.

J’ai ensuite pu aborder la méthode dites « des flocons » qui doit aider les auteurs à structurer leurs récits et à « penser » leurs personnages (une méthode dont je vous reparlerai après le Nano, pour en faire un peu le bilan). Je me suis arrêté à l’étape « 4″ (sur 10 que compte la méthode) faut de temps.
Et oui, cher lecteur, car je pensais disposer d’un peu plus de temps pour attaquer sereinement mon Nano2011. Je tenais à étudier un peu plus mes persos principaux et surtout, faire un p’tit bout de carte, histoire de ne pas dire trop de bêtises sur les déplacements des différents groupes. Bilan, c’est une esquisse de carte avec laquelle il faudra que je compose.

Car à présent, les dés sont jetés : Nano 2011 opération « Kalorys » se fera avec ce que j’ai en l’état.

Le teaser   :

L’Ouest de Galème subit une grave famine. Laminé par le désespoir, le peuple se soulève contre ceux qui protègent les mages, et les mages eux-mêmes. A Auréca, la foule en colère, manipulée par la Secte d’Ankhor, parvient à briser les défenses du palais et met en fuite le dernier mage gardien, Tâhl. Escorté par la princesse Cybelle, le vieil homme doit vite retrouver un asile, et surtout former d’autres mages pour prendre son relais, et ainsi s’assurer que Kalorys n’endure pas le retour de La Menace. Fuyant les mercenaires de la Secte, leur route croise celle de Fédéryl, ancien déserteur en quête de rédemption, et Amovar, un paladin, pourchassant des monstres d’origine magique. Sans être les meilleurs amis du monde, sans qu’ils partagent les mêmes valeurs, de leur alliance dépendra le sort de la Magie et de tout un monde.

J’espère que ça vous plait !
Et avant que vous ne râliez – I oui, chers visiteurs, les noms (Kalorys, Cybelle… et encore, je ne vous ai par parlé de Lugose et Spartame, ni de Karbur) sont un peu « too much » : ça, c’est du temporaire.

Et avant que vous ne râliez- II, oui, chers visiteurs, cette année, j’essayerai de vous poster des extraits en cours de route !

Bon courage à toutes les Nanoteuses et tous les Nanoteurs pour cette édition 2011.

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PS : pour info, ce post ne fait pas ses 1600 mots, à peine plus de 1100 en réalité : juste pour vous donner une idée de ce que représentent les 1667 mots de la cadence quotidienne à tenir !