Nicolas Sarkozy s'est livré à une heure d'autosatisfaction irréelle pour justifier l'accord signé à Bruxelles.
Que faut-il retenir de cette leçon présidentielle ?
« Tout va bien, tout est sous contrôle, nous avons eu raison de faire la réforme des retraites car les retraités étaient responsables de la dette, il n'y a pas eu de baisse de salaires et de retraites en France. »
Mais qui peut croire à une fable pareille ?
Les souffrances des Français étaient absentes de tout le propos présidentiel.
En fait , il s'agissait de répéter les mêmes slogans de campagne comme le « travailler plus… » auquel plus aucun Français ne peut croire, les mêmes promesses sur la fin des bonus des banquiers plusieurs fois annoncée mais jamais réalisée.
Surtout il s'agissait pour le Président de justifier de nouvelles mesures d'austérité qu'il a d'ailleurs refusé d'annoncer clairement, sans écarter une hausse de la TVA.
Enfin, en plaidant pour de nouveaux alignements sur l'Allemagne, il a décrété « obligatoire » la règle d'or sur laquelle les Français n'ont jamais été consultés.
Le Président qui avait promis un exercice de vérité. Pendant une heure, il a menti aux Français.