Si j’ai eu diverses occasions de lire des romans historiques teintés de religion (La Religion, L’Agneau), c’est la toute première fois que je me lançais dans thriller dit ésotérique. Certes, l’expérience est concluante (merci MT !), mais davantage pour l’aspect ésotérique que pour le thriller. En effet, l’intrigue proprement dite est assez convenue, et pas toujours crédible (un milieu très fermé – le Vatican, des hommes a priori au-dessus de tout soupçon qui s’avèrent de fanatiques meurtriers, un amour interdit, des crimes crapuleux sur d’innocentes victimes, des contrées reculées balayées par le vent…), surtout pour une lectrice aussi rompue que moi à l’exercice du roman policier. En revanche, les coulisses sinueuses et fourbes du Saint-Siège et de la curie, qui occupent une place de choix dans l’histoire, se sont avérées aussi jouissives qu’instructives…
Il convient également de noter que Le Troisième secret a fait l’objet d’une étude documentaire très approfondie, afin de rester au plus près de la vérité et que, dans un souci d’absolue transparence, l’auteur indique dans les dernières pages quels sont les éléments qui ont été romancés.
J’ajouterai que je sais maintenant que Steve Berry compte plus de 6 millions de fans à travers le monde, qu’il est traduit en 41 langues et édité dans 43 pays.