Par pin-ups, je fais référence à Gil Elvgreen, Al Buell et leurs représentations de femmes aux formes surnaturelles et aux tenues déshabillées se tenant soit sur la pointe des pieds (pour les jambes galbées mesdames)
ou alors assises avec les jambes à moitié repliées (technique datant de mathusalem afin de cacher la cellulite – attention à l’angle de repliage, c’est tout un art…) et toujours avec la poitrine généreusement mise en avant.
Et bien oui, car quand elles reviennent des vacances d’été et que l’hiver arrive, que se mettent-elles?
On pourrait tomber dans le piège de la jupe crayon avec le chemisier ouvert sur de la lingerie en dentelle avec des lunettes de secrétaire et du rouge à lèvres rouge, mais non ce serait vraiment trop facile, trop cliché et trop automne. Je vous parle Hiver, températures glaciales, verglas sur trottoir rendant l’exercice talons sur bitume aussi difficile que le métier de cascadeur. La pin-up redevient-elle comme le commun des mortels en doudoune (aka bibendum)?
La pin-up en hiver porte un pantalon de cachemire écru, large, taille haute avec un col roulé torsadé du même ton, une petite ceinture fine en poulain imprimé léopard afin de souligner sa taille, des bottes chocolat fourrées à talons compensés pour garder l’équilibre. Elle s’enveloppe d’une veste à col montant en hermine, arbore fièrement un bonnet d’aviateur en cuir intérieur laine bouillie, enfile ses gants en peau avant de s’engouffrer bravement dans la tempête. Ah la vie de pin-up….
By Antoconformisme