Encore aujourd’hui, les média néo-zélandais continuent à insulter le Quinze de France d’une façon qui ne peut plus, à la longue, nous laisser sans réponses, et sans répondre. Dans cette affaire, car c’est est une, il convient de prendre en compte plusieurs points, qui mis bout à bout, expliquent cette posture des Néo-Zélandais.
Le comportement des joueurs Néo-Zélandais
C’est au moment de rentrer sur le terrain, en voyant la tronche de Dusautoir et consorts à la sortie du tunnel, qu’ils ont peut-être pris conscience de ce qui les attendait.
Au final, ce sont les français qui ont enfoncé dans tous les compartiments du jeu la meilleure équipe du monde. Ces derniers ont été débordés et surclassés. La surprise a précédé l’incompréhension puis c’est enfin la peur qu’on a pu lire dans leurs regards durant les dix dernières minutes du match. Peur de perdre et peur finalement d’avoir commis l’erreur ultime en sport, celle de sous-estimer un adversaire par suffisance.
Mention toute particulière à Weepu et Mc Caw. Le premier, « âme » de l’équipe, a été tellement nul qu’il a été sorti au bout de 50 minutes ; le second a, il faut le dire, triché constamment pendant le match et a assommé volontairement Morgan Parra en réussissant l’exploit de faire poing + genou sur un joueur à un mètre de l’impact recherché et sans se faire sanctionner. Bravo Mc Caw !
A l’issue du match, nous avons appris que les All Blacks avaient refusé d’échanger leurs maillots avec les français. « Désolé je n’en ai qu’un » aurait répondu Richie Mc Caw à Aurélien Rougerie. Probablement ce comportement regrettable est-il du à un peu de honte. Honte de s’être moqué et d’avoir sous-estimé l’adversaire avant de jouer, honte surtout, devant son peuple, d’avoir gagné si petitement. Pas fiers les All Blacks, et ça peut se comprendre. Alors au moins auraient-ils pu avoir un comportement un peu plus classe après, mais même pas; pas un mot sur les français dans le speech de l’après-match à l’Eden Park.
L’arbitrage
Nous l’avons vu à la télévision pendant le match, cela s’est su ensuite par les joueurs français et autres commentateurs, l’arbitrage de Monsieur Joubert était plutôt « maison ». Pas besoin de s’attarder trop là-dessus, les faits parlent d’eux-mêmes. Il reste que dans un match hyper serré, ça pèse dans les points, ça pèse…
Les média Néo-Zélandais : La politique du contre-feu
L’agression caractérisée de Mac Caw sur Parra, – si flagrante qu’on ne pouvait l’occulter ! – aurait du être sanctionnée. De nombreux (au moins 3) plaquages et cravates néo-zélandaises au niveau de la gorge des frenchies, aucune sanctionnée…
Les fourchettes françaises ? A priori, une seule, et petite oui de Rougerie sur Mac Caw. Mais l’ami néo-zélandais qui a passé son temps dans le camp français, sans être sanctionné, ne l’a-t-il pas cherché ? Car il a eu de la chance : il aurait pu avoir droit à un bon essuyage de crampon dans les règles ! Finalement, les français ont été longtemps sympas avec lui et finalement, devant l’absence de réaction de l’arbitre, il ont du se dire qu’on était jamais mieux servi que par soi-même.
Depuis, Bonnaire, Papé, Dusautoir, Rougerie ont été tour à tour la cible du New Zealand Herald et autres média locaux. Qui sera le prochain ?
Bref, elle finit un peu en jus de boudin cette finale, dommage car le match des français a été superbe.