Dans le cadre de l’Observatoire des PME d’OSEO, l’étude « La Défaillance des entreprises en France entre 2000 et 2010 » a été réalisée par le laboratoire Economix (unité mixte du CNRS et de l’Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense) à partir d’analyses portant sur un échantillon de plus de 100 000 entreprises. Nadine Levratto, coordinatrice de l’équipe de recherche, en a assuré la rédaction.
Les principales causes de la vulnérabilité des entreprises
Cette étude confirme que la fragilité est d’autant plus importante que l’entreprise est jeune et de petite taille. L’appartenance à un groupe de sociétés tempère fortement les effets de ces deux marqueurs fondamentaux. Les baisses de chiffre d’affaires conduisent souvent l’entreprise au dépôt de bilan, surtout lorsqu’elles s’accompagnent d’un alourdissement de la dette commerciale.
Cette étude permet d’identifier les principales causes de la défaillance des entreprises : c’est un atout majeur pour aider les chefs d’entreprises à mieux réussir et rebondir dans leur projet.
La défaillance du point de vue économique
Au cours des années 2000, l’échec des entreprises françaises est d’abord celui des PME industrielles.
Cette étude met en avant le fait qu’à l’origine d’une disparition d’entreprise, il y a toujours un échec du modèle économique, une baisse de l’activité et une détérioration de la rentabilité.
Entre 2000 et 2010, la sortie du marché des entreprises illustre bien les mutations de l’appareil productif français. L’analyse comparative montre tout particulièrement les mouvements de tertiarisation, la montée en puissance des groupes et la croissance du nombre de très petites entreprises.
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