UMP Paris : Guerre Dati-Fillon, du rififi au tir à vue …

Disloquée l’UMP se moquant des tiraillements au sein du PS dès lors que les socialistes débattaient. Pourtant, en démocratie, débattre et  échanger des idées, même contraires, faire des choix, c’est élémentaire non ? Que dire des comportements et déclarations de la droite parisienne … Tontons flingeurs ? Vous avez dit tontons flingeurs ?

R. Dati (UMP, ex Ministre de la Justice, Maire du 17ème) conteste l’arrivée de F. Fillon (UMP, Premier Ministre) sur Paris… Elle juge que cela revient à dire “pousse toi de là que je m’y mette“. Elle affirme même qu’il y aurait eu contrepartie et qu’elle trouve ça choquant, sur France Bleu mardi, dans une allusion à Jean Tiberi. Elle se dit très étonnée que le Premier ministre soit uniquement préoccupé par son sort personnel en allant dire aux Sarthois “Excusez-moi, je n’ai plus besoin de vous“, et de dire aux Parisiens “Mon équipe s’est pris une grosse tôle, un gros échec cinglant aux sénatoriales, mais ce n’est pas grave, j’ajoute de la division à la division en arrivant à Paris“. (ref Le Parisien)

De son côté, François Fillon a confirmé lundi soir sur France 2 qu’il se présenterait aux législatives de 2012 dans l’actuelle circonscription de Jean Tiberi.

Du côté des snippers, la réponse ne s’est pas fait attendre. Bernard Debré affirme que Dati est allée beaucoup trop loin en réaction à la guerre lancée par Rachida Dati contre l’arrivée du Premier ministre dans la circonscription qu’elle convoite.

“Nous sommes tous des parachutés à Paris” affirme le député UMP de Paris Bernard Debré, De Panafieu l’a été du 17e arrondissement nord au 17e sud, Goasguen du 13e au 16e et lui-même, B. Debré l’a été aussi d’ailleurs. A l’UMP, l’appartenance, le travail ne compte pas vraiment et il rappelle que Rachida Dati a également été parachutée. Il sera lui-même en conflit avec Françoise de Panafieu pour la même circonscription, en juin 2012.

Et il rappelle que Dati est députée européen depuis 2009, que l’Europe est en pleine crise, que c’est un poste important, qu’on ne l’y a pas poussée et qu’elle y fasse son travail. Voilà qui est dit. Et Copé il dit quoi ?