Matthew Fraser commence par poser la question: pourquoi utiliser les médias sociaux?
Une réponse très simple: parce que tout le monde est là. Même la génération 40+. Les clients, les employés, les citoyens, etc. Les nombres sont gigantesques, aussi bien pour Facebook, Twitter, LinkedIn ou YouTube. La carte géopolitique des médias sociaux est tout aussi symptomatique.
Les médias sociaux impliquent une diffusion du pouvoir aux usagers. Ils ont créé une fracture avec les jeunes employés (les millenials, les digital natives). Ils exacerbent les mécanismes de partage: l’email ne correspond qu’à 15% des pratiques de partage, Facebook et les plateformes sociales 85%. Dans l’univers 2.0, tout le monde a son mot à dire.
Parmi les exemples cités par Matthew, la video Yes We Can de Barack Obama: elle a largement contribué à la victoire du président américain, alors qu’elle ne provient même pas du service de communication du candidat.
Le thème principal, c’est le glissement du pouvoir. Les médias sociaux rendent le pouvoir au public, aux usagers, aux consommateurs. Les marques, les politiques, doivent désormais accorder une attention plus grande à ce qui s’y passe, ce qui s’y dit. Les médias sociaux ne sont qu’un outil, mais un outil puissant.