L’interpellation du général Khaled Nezzar à Genève: La version Suisse Une porte-parole du ministère public Suisse a expliqué que cette action a été menée " sur la base d’une dénonciation de l’ONG suisse TRIAL, appuyée par les plaintes de deux victimes ". Les crimes reprochés se sont déroulés " dans le contexte du conflit civil algérien, qui de 1992 à 1999, a opposé divers groupes islamistes au gouvernement " a ajouté la même source.
L’ancien ministre de la défense a été entendu et une audition a eu lieu vendredi, avec les parties plaignantes. Khaled Nezzar a toutefois été relâché à la fin des auditions. Mais " l’instruction se poursuit ", selon le Ministère public.
L’ONG TRIAL, spécialisée dans la lutte contre l’impunité, a indiqué dans un communiqué que " M. Khaled Nezzar a été remis en liberté sur la base de promesses de se présenter durant la suite de la procédure ". L’ONG se félicite de " l’arrestation et de la poursuite de M. Nezzar pour crimes de guerre, et ajoute que le souffle du printemps arabe a atteint la Suisse ", selon son directeur Philip Grant.
L’ONG " déplore toutefois que le suspect n’ait pas été placé en détention préventive et estime que le risque de fuite est élevé. Il était considéré comme l’un des hommes les plus puissants du régime, alors que la guerre civile faisait rage ", selon TRIAL