Contrairement à de nombreuses évolutions technologiques qui sont parties de l’entreprise (téléphonie mobile, messageries), les réseaux sociaux sont venus du grand public vers les entreprises. Marie Khayat se propose d’expliquer pourquoi.
Les outils en entreprise: fax, messageries, réunions, cafétéria, etc. permettent de faire circuler l’information. Mais une information dématérialisée: comment capter le savoir déstructuré de l’entreprise? Le knowledge management fut, un jour, la réponse à cette question. Une réponse complexe, basé sur des « experts » censés valider les informations pertinentes, au travers d’un système de gestion des droits, avec une information descendante, organisée en silos, dissociée des individus.
En moyenne, un collaborateur passe de 5 à 20 heures par semaine à lire ses emails, à y répondre et à les archiver. Sur 200 e-mails reçus, seuls 10 à 20% sont réellement utiles.
Les RSE apportent des réponses intéressantes: intelligence collective, efficacité opérationnelle, sentiment d’appartenance, qui permettent de s’affranchir des fuseaux horaires, de réduire le temps de traitement de l’information et une meilleure implication des parties prenantes.
Quels sont les clés de la réussite d’un RSE: une volonté de changement au niveau du management, uns stratégie de transformation.
Un RSE, c’est trois choses:
- un annuaire enrichi
- des communautés
- un moteur de recherche
- volonté de l’exécutif
- adhésion des principaux métiers de l’entreprise
- des projets pilotes
- le bon choix de l’outil
- l’identification des influenceurs / sponsors
- de l’animation
- de l’accompagnement
- des indicateurs de mesure