" Si le contexte économique et l’environnement de l’entreprise jouent un rôle important, cette étude confirme que la fragilité est d’autant plus importante que l’entreprise est jeune et de petite taille, les deux éléments allant d’ailleurs souvent de pair. L’appartenance à un groupe de sociétés tempère fortement les effets de ces deux marqueurs fondamentaux. Les baisses de chiffre d’affaires conduisent souvent l’entreprise au dépôt de bilan, surtout lorsqu’elles s’accompagnent d’un alourdissement de la dette commerciale. Ce diptyque caractérise aussi bien le début que la fin de la décennie et peut donc être considéré comme un facteur clef de la vulnérabilité des entreprises.
Cette étude permet désormais d’identifier les principales causes de la défaillance des entreprises : c’est un atout majeur pour aider les chefs d’entreprises à mieux réussir et rebondir dans leur projet. "
La défaillance du point de vue économique :
Au cours des années 2000, l’échec des entreprises françaises est d’abord celui des PME industrielles. Le taux d’entrée en procédure collective à trois ans reste stable sur la décennie mais le dépôt de bilan est surtout le fait des plus petites entreprises.
Cette étude met en avant le fait qu’à l’origine d’une disparition d’entreprise, il y a toujours un échec du modèle économique, une baisse de l’activité et une détérioration de la rentabilité.
Leur ampleur, le contexte dans lequel ces causes se produisent et les caractéristiques individuelles des entreprises qui les subissent déterminent en revanche le choix retenu pour organiser leur sortie.
Entre 2000 et 2010, la sortie du marché des entreprises illustre bien les mutations de l’appareil productif français. L’analyse comparative montre tout particulièrement les mouvements de tertiarisation, la montée en puissance des groupes et la croissance du nombre de très petites entreprises.
La défaillance des entreprises est un souci récurrent des gouvernements. Depuis longtemps le législateur se préoccupe d’organiser la sortie des entreprises pour en contrôler les effets délétères sur l’activité économique. "Source : Communiqué de Presse OSEO