Environ 1 français sur 20 est atteint de psoriasis, sa prévalence est donc d'environ 3%, à égalité de sexe, émergeant à tout âge, dans un tiers des cas avant 16 ans, avec un pic à la puberté : 1% des cas avant 10 ans, 6,5 % avant 5 ans, 2 % avant 2 ans.
Contagion, problème psychologique ou manque d'hygiène… sont autant de préjugés auxquels sont confrontés, au quotidien, les personnes atteintes de psoriasis. Ainsi, près de 20% des Français pensent encore, à tort, que le psoriasis est contagieux. 1/3 des Français seraient réticents à l'idée de faire la bise à une personne atteinte de psoriasis et 44% refuseraient d'avoir des relations sexuelles avec elle.
Tout le monde connaît le psoriasis, mais personne ne peut vraiment le définir, selon l'APLCP. Souvent confondu avec l'eczéma, c'est une maladie inflammatoire de la peau qui se présente généralement sous forme de plaques rouges saillantes recouvertes de squames blanches à renouvellement rapide. Il peut se présenter en gouttes, en pustules. Non contagieux, il se localise le plus souvent au cuir chevelu, aux genoux, aux coudes, dans le dos… mais peut apparaître ailleurs : ongles, paumes, plante des pieds, organes génitaux, visage. L'intensité de l'atteinte diffère d'un patient à un autre, d'une poussée à une autre.
L'APLCP lutte contre l'errance médicale des patients: l'amélioration du parcours de soins et de la prise en charge, passe par, selon l'Associaion,
L'égalité d'accès aux soins qui doit anticiper la crise démographique particulièrement aigüe en dermatologie (- 50 % en 2025).
La transdisciplinarité des partenaires : généralistes, dermatologues, pharmaciens, rhumatologues, associations de patients…
L'éducation thérapeutique du patient afin d'améliorer l'observance, d'éviter les arrêts de travail, les dépressions mais aussi de réduire les dépenses de santé inutiles.
La reconnaissance de la maladie comme Handicap de Peau impliquant la prise en compte de l'impact physique, psychologique et économique de la maladie.
La prévention des risques liés aux maladies associées (comorbidités) : hypertension, maladies cardiovasculaires et métaboliques, en prodiguant les conseils adaptés.
Le diagnostic précoce du rhumatisme psoriasique afin d'éviter les destructions articulaires irréversibles et handicapantes (situation d'invalidité, perte d'emploi et coûts conséquents pour la société).
En termes de recherche et d'innovation, le développement de programmes spécifiques, ciblés sur les pathologies inflammatoires chroniques, dont le psoriasis. .
Source : APLCP