Journée Mondiale du PSORIASIS: Ne laissons pas le pso s’installer entre nous – Association Pour la Lutte Contre le Psoriasis

Publié le 27 octobre 2011 par Santelog @santelog

La Journée Mondiale du psoriasis a lieu le 29 octobre prochain, soutenue en France par l'APLCP (Association Pour la Lutte Contre le Psoriasis), avec le soutien de la Fondation Leo. Objectif, faire connaître le psoriasis et surtout, éviter la discrimination !


Environ 1 français sur 20 est atteint de psoriasis, sa prévalence est donc d'environ 3%, à égalité de sexe, émergeant à tout âge, dans un tiers des cas avant 16 ans, avec un pic à la puberté : 1% des cas avant 10 ans, 6,5 % avant 5 ans, 2 % avant 2 ans.
Contagion, problème psychologique ou manque d'hygiène… sont autant de préjugés auxquels sont confrontés, au quotidien, les personnes atteintes de psoriasis. Ainsi, près de 20% des Français pensent encore, à tort, que le psoriasis est contagieux. 1/3 des Français seraient réticents à l'idée de faire la bise à une personne atteinte de psoriasis et 44% refuseraient d'avoir des relations sexuelles avec elle.


Le pire, le regard sur soi: Le psoriasis est une dermatose, affection cutanée chronique, si mal connue et mal comprise de celles et ceux qui en sont atteints et de l'entourage social et professionnel que les psoriasiques le disent : le pire, ce sont le regard sur soi, l'image que l'on donne, le regard parfois méfiant des autres, leurs préjugés – n'est-ce pas contagieux, héréditaire ? Avec des répercussions sur la vie de couple, la vie professionnelle, voire les capacités professionnelles. C'est aussi l'errance diagnostique et thérapeutique, les contraintes de multiples traitements pour trouver le bon…


Tout le monde connaît le psoriasis, mais personne ne peut vraiment le définir, selon l'APLCP. Souvent confondu avec l'eczéma, c'est une maladie inflammatoire de la peau qui se présente généralement sous forme de plaques rouges saillantes recouvertes de squames blanches à renouvellement rapide. Il peut se présenter en gouttes, en pustules. Non contagieux, il se localise le plus souvent au cuir chevelu, aux genoux, aux coudes, dans le dos… mais peut apparaître ailleurs : ongles, paumes, plante des pieds, organes génitaux, visage. L'intensité de l'atteinte diffère d'un patient à un autre, d'une poussée à une autre.


 L'APLCP  lutte contre l'errance médicale des patients: l'amélioration du parcours de soins et de la prise en charge, passe par, selon l'Associaion,


L'égalité d'accès aux soins qui doit anticiper la crise démographique particulièrement aigüe en dermatologie (- 50 % en 2025).


La transdisciplinarité des partenaires : généralistes, dermatologues, pharmaciens, rhumatologues, associations de patients…


L'éducation thérapeutique du patient afin d'améliorer l'observance, d'éviter les arrêts de travail, les dépressions mais aussi de réduire les dépenses de santé inutiles.


La reconnaissance de la maladie comme Handicap de Peau impliquant la prise en compte de l'impact physique, psychologique et économique de la maladie.




La prévention des risques liés aux maladies associées (comorbidités) : hypertension, maladies cardiovasculaires et métaboliques, en prodiguant les conseils adaptés.


Le diagnostic précoce du rhumatisme psoriasique afin d'éviter les destructions articulaires irréversibles et handicapantes (situation d'invalidité, perte d'emploi et coûts conséquents pour la société).


En termes de recherche et d'innovation, le développement de programmes spécifiques, ciblés sur les pathologies inflammatoires chroniques, dont le psoriasis. .



Source : APLCP


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