L'histoire:
Pourtant la maison de celui-ci est un véritable musée, sa table celle d'un fin gourmet et l'homme lui-même est brillant et satirique. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire à l'envers les manchettes de journaux.
Lorsque, dans le monde apparemment paisible des beaux-arts, trois morts brutales se produisent, il se lance à la recherche de la vérité...
Un polar sous le signe de l'art et du chat...
Mon avis :
Plus qu'une histoire policière, c'est une satire du monde artistique, et l'auteur met l'accent sur les relations entre tous ces personnages qui se croisent dans ce petit monde très fermé, mêlant amitié, envie et animosité...
L'histoire policière n'est pas exceptionnelle et elle se cantonne à la seconde moitié du roman. D'autant plus que la période où elle se déroule commence à faire un peu datée (années 60-70). C'est plutôt la description de protagonistes non sans humour qui est vaut le coup:
- Qwilleran, vieux journaliste qui a la moustache qui frémit comme le pouce des sorcières dans Macbeth (By the pricking of my thumb Something wicked this way comes - j'adore caser cette citation),
- Mountclemens, le critique d'art le plus odieux qu'il soit mais qui doit bien cacher quelquechose
- Cal Halapay, grand publicitaire et peintre à ses heures perdues, qui dessine uniquement des jeunes garçons angéliques, sa propre image
- Sandra Halapay, qui ferait tout pour appuyer son mari
- Zoé Lamberth, l'une des seules à être bien cotée chez Mountclemens
- et tant d'autres...
C'est une histoire divertissante, et j'ai hâte de continuer la série.
Alors comme dit Chimère:
Votre chat lit le journal ? Rassurez vous c'est normal.
Les avis de Chimère et de Kalistina