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Je suis un running gag

Publié le 26 février 2008 par Juval @valerieCG

plateau-marocain.jpg Le plateau marocain en cuivre ou comment j’ai ressemblé à une femme battue pendant 6 mois.

Ma distraction est le drame de ma vie. J’ai des anecdotes à la pelle. Je tombe et ça fait rire tout le monde. Vous aussi, profitez de l’anecdote « je me ridiculise pour faire rire la blogosphère » du jour.

Un jour, j’étais chez ma copine Carine. Carine, elle est aussi bordélique que moi. Mais ça n’est pas grave, puisqu’elle n’est pas maladroite. Ni distraite. Elle en a du bol. On rigolait, et on mattait ses fringues.

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Car à côté de son lit, gisaient des paquets de fringues à vendre (oui, car Carine a des paquets de fringues. Tellement, qu’elle les vend. Carine est ebay) Et un féminin. Ce qui est plus rare. Je le vois traîner à côté du lit. Oh, me dis-je, un horoscope me tend les bras!

Je fonce chercher le féminin… Et là, c’est le drame. Je me prend les pieds dans la couette qui elle même m’entraîne dans un abîme de fringues à vendre, j’évite courageusement l’armoire (pas mon épaule) pour m’effondrer droit devant

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Il y avait quoi, droit devant moi ? une table de chevet. En cuivre. Un plateau marocain certes très beau, mais très en cuivre. Ouf, mon œil droit voit toujours.

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Mais c’est quoi cette douleur alors ? Ha, c’est la joue. Pourquoi tu fais cette gueule Carine ? Oh mon dieu (je tombe dans les pommes) Même après les soins de la mère de Carine et la poche de glace sur la joue pendant toute l’après-midi, je ressemblais à Tina Turner après une discussion avec Ike

Sauf que le lendemain, je suis allée déjeuner avec ma cousine et une amie à elle (première rencontre, elle s’en souvient encore… Tu m’étonnes…). Elles sont infirmières: j’ai traversé la Pitié-Salpêtrière avec de grosses lunettes de soleil cachant mal mon coquard. Toute la Pitié m’a regardé avec apitoiement, tristesse et haine pour mon salopard de petit copain (quel petit copain ?) Et voilà comment 6 mois durant, j’ai rêvé d’avoir une pancarte :

« bonjour, je m’appelle Juliette, je ne suis pas une femme battue et ça n’est pas un déni ».

Posté le le Mardi, février 26th, 2008 à 12:00.


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