![Mozart me traque dans les salles de ciné Mozart me traque dans les salles de ciné](http://media.paperblog.fr/i/500/5005614/mozart-traque-salles-cine-L-WjkTw8.jpeg)
Le plus étrange, c’est que ce tube du moment, immanquable, a été composé il y a plus de 200 ans. Le Concerto pour piano n°23 de Mozart. Cela a commencé il y a quelques semaines lorsque la nouvelle publicité pour Air France est apparue sur les écrans. Dans un décor désertique majestueux, on y voit deux danseurs (dont Benjamin Millepied) œuvrer au rythme de la composition de Wolfgang Amadeus. Assez hypnotisant comme pub.
Samedi dernier, après avoir déjà vu plusieurs fois la publicité d’Air France au cours des semaines précédentes, j’étais installé au MK2 Hautefeuille pour voir Après le sud. Bien sûr, le spot pour la compagnie aérienne française a été diffusé, sans surprise. En revanche, j’ai ensuite découvert avec amusement la bande-annonce d’Il était une fois en Anatolie, le nouveau long-métrage du turc Nuri Bilge Ceylan. La musique accompagnant les images du film récompensé du Grand Prix au dernier Festival de Cannes ? Le Concerto pour piano n°23 de Mozart ! Marrant.
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Je me voyais déjà écrire ce billet. Après le Sud avait beau avoir failli m’endormir malgré son intéressante narration à multiples points de vue, la séance était suffisamment cocasse pour être racontée pour cette occurrence répétée de musique classique plus marquante que le film lui-même (ou que celui vu juste après, Un heureux évènement). Mais voilà, je ne l’ai pas écrit sur le champ. Et trois jours plus tard, contre toute attente, alors que je croyais l’avoir semé, Mozart m’est retombé dessus, toujours avec son Concerto pour piano n°23.
C’était mardi soir, une des dernières occasions de voir L’Apollonide, souvenirs de la maison close. Si la musique marque dans le film, c’est parce qu’elle est moderne, alignant quelques morceaux rock de la fin du 20ème siècle alors que le long-métrage de Bertrand Bonello prend place entre 1899 et 1900. Mais c’est aussi, pour moi qui avais encore la séance d’Après le sud en tête, parce que vers la fin du film, alors qu’une partie fine assez étrange se déroule à écran, le Concerto pour Piano n°23 de Mozart a de nouveau retenti à mes oreilles.
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Assez curieusement, les deux films à l’affiche le plaçant, Après le Sud et L’Apollonide, sont passés par le Festival de Cannes en mai dernier, et chacun compte également Adèle Haenel à son casting. Et si elle aussi se sentait poursuivie par Mozart ?