De grands pays émergents, Chine en tête, ont répondu favorablement mercredi 26 octobre à un appel de la zone euro à lui venir en aide, traduisant l’incapacité de l’Europe à régler seule la crise de la dette. Après avoir assuré qu’ils se sortiraient seuls de l’ornière, les Européens se sont rendus à l’évidence : ils s’avouent incapables de créer à eux seuls un pare-feu assez grand pour contenir l’incendie avant qu’il ne se propage à l’Italie et embrase toute l’Union monétaire.
En démultipliant au maximum par leurs propres moyens la puissance de feu du Fonds européen de stabilité financière (FESF), ils ne comptent parvenir qu’à 1 000 milliards d’euros dans un premier temps, soit en deçà des besoins potentiels et des attentes des marchés.FONDS SPÉCIAL
Les dirigeants de la zone euro ont donc décidé mercredi, durant leur sommet, la création d’un fonds spécial adossé au FMI et accueillant les contributions de pays émergents comme la Chine et la Russie. Le sujet est politiquement très sensible et impossible en l’état à chiffrer. (source)
La survie d’un système économique totalement défaillant et voué à sa perte quoi qu’il en soit (puisque ce qui a fondé cette crise n’a pas été traité : lire le rapport Stiglitz) est donc à ce prix : accepter l’aide de pays (et lesquels !) non démocratiques, qui bafouent les droits de l’homme en permanence sans le moindre état d’âme ni la moindre limite… Comme on a pu le constater lors de la visite Hu Jintao, si aimablement accueilli sans autre considération qu’exclusivement financière… par le gentil Sha Ko Ki.
je ne veux pas de ce monde là.
Comme l’avenir le montrera, il aurait mieux valu qu’il n’y ait point d’accord. Car je ne crois pas à la solidarité quand elle n’est que financière. Nous aurons à payer le prix de cette avance sur recettes. Au prix fort.
Et dire que ce soir, ce si petit homme qui nous gouverne va se sentir obligé de fanfaronner… Petit, si petit…Et méprisable : « pas de taille, que j’vous dit ».
Pourtant, les comiques troupiers de l’UMP y croient !
Vous en voulez un autre, en format présidentiel ? Le voici :
Pour Valéry Giscard d’Estaing, « on exagère » la gravité de la crise européenne
Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, que j’vous dit !
Nb : Bonne nouvelle : les bourses respirent. C’est essentiel : vont pouvoir arrêter de se pendre… aux branches !