Une nouvelle étude, signalée par le New York Times, vient remettre en cause certaines théories et idées acceptées jusqu’à présent sur la schizophrénie.
Schizophrénie et réussite sont deux mots qui semblent antagonistes et pourtant une nouvelle étude semble dire le contraire.
Les chercheurs ont effectué plus de 100 000 études sur la schizophrénie depuis que ses symptômes ont été décrits. Ils ont testé le sang des patients. Ils ont analysé leurs gènes. Ils ont mesuré leurs compétences, leur QI , leur mémoire, et ont sans doute essayé des milliers de traitements médicamenteux.
Et voici qu’une nouvelle étude, signalée par le New York Times, vient remettre en cause certaines théories et idées acceptées jusqu’à présent. C’est un projet commun réunissant l’Université de Californie à Los Angeles , l’Université de Californie du Sud , et le ministère américain des Anciens Combattants. L’étude suit un groupe de 20 personnes qui ont été diagnostiqués avec cette maladie. Parmi eux, deux médecins, un avocat et un directeur général, Keris Myrick.
Après de nombreux essais pour guérir, on a proposé un poste de haut niveau, un poste à responsabilité à Myrick. Étrangement depuis elle va nettement mieux, et fait parfaitement l’affaire, au lieu d’augmenter son anxiété, cela semble l’avoir aidé à faire face à ses moments de paranoïa et de désespoir. Sa maladie a été détectée par un médecin de Cleveland qui a diagnostiqué une anxiété généralisée et une dépression dans les années 1990.
Sa vie n’était pas simple, entre 2000 et 2006, la police a transporté six foix, Myrick à l’hopital en urgence, pour pensées suicidaires, hallucinations etc… Et on a diagnostiqué en plus des troubles obsessionnels compulsifs.
Puis un jour elle est intervenue dans un congrès sur la maladie mentale et elle séduit son auditoire, en montrant sa compétence en matière d’administration et d’informatique. Dans l’assistance, un dirigeant d’une organisation à but non lucratif consacrée à la santé mentale, qui cherchait quelqu’un pour diriger un bureau en Californie.
Ce poste à responsabilité semble lui voir permis d’exprimer sa créativité et de maîtriser sa maladie.
En février 2008, Myrick devient manager d’une équipe de 94 conseillers formés à donner des conseils pour gérer leur maladie, à des patients atteints de maladie mentale. Depuis elle voyage beaucoup dans le cadre de son travail, elle a appris à gérer ses angoisses, son chien l’aide, il a été dressé pour cela. Et si besoin un rapide coup de téléphone à son thérapeute suffit.
Une de ses boucles d’oreille rappelle l’anniversaire de son embauche, et sa première année sans hospitalisation : cela fait cinq ans qu’elle n’a plus été hospitalisée.
http://www.atlantico.fr/pepites/patron-maladie-mentale-schizophrenie-210155.html
Filed under: Actualités