On ne s'excuse pas quand on se relie au devoir de la mémoire.
Les battements du cœur en accord avec le ton des longs sanglots qui détonne.
La raison en déconfiture sur les murs de la honte. Tu assures cette note du lointain, tu devrais en être fière. Un lointain qui ne s'éteint pas. La lumière pour voir sans trop y croire. Les mots pour ne pas laisser dans l'oubli des maux sans mot. Les lumières de la rampe pour les stars. Les lumières du cœur pour le devoir de la mémoire. Un parfum de senteur de pourriture à diffuser dans nos narines bien tranquilles. Un éveil sans extase, un réveil en métastase. Que l’œil conserve aussi le gris du monde. Que nos mains soupèsent la lourdeur du ciel. L’histoire de l'humanité n'est pas un long fleuve tranquille. Rejoindre les vagues amers pour chanter les sanglots longs des pleurs n'est pas une chanson douce pour biche égarée. Merci pour ce chant de l'écho de la Mémoire.