Magazine Côté Femmes
Et en voilà encore une de bonne question? Une qui revient régulièrement dans ma tête, en fait chaque fois que je vois une fille devant moi avec une frange magnifique, lisse, brillante, coupée à sa juste longueur et qui entoure merveilleusement l'oval de son visage. Aaaahhh! mon rêve! Et chaque fois je vais me voir à la glace et je m'imagine avec la même, je rêve et puis soudain le doute me prend. Si je vais chez la coiffeuse et que je demande la même à tous les coups je vais en ressortir avec un truc qui ne me plaira pas ou qui sera trop cours, au milieu du front (comme on m'a fait déjà une fois!!!), on me dira que ça me va bien pour ne pas m'accabler et me rappeler mon douloureux suicide capillaire d'il y a quelques années, ou soit, comme très souvent la coiffeuse me dira "vous êtes sûre?? vous avez un petit visage ça va vous manger tout, c'est dommage!!!" avec un air dissuasif, elle me fera douter et finalement elle me taillera 2 cheveux et demi "juste pour faire un mouvement sur le front" qui repousseront dans la nuit et le lendemain ou presque je n'aurais presque plus rien!! Et voilà le grand dilemme de ma vie, j'ai toujours aimé la frange mais des instances supérieures, voir une volonté divine m'empêche de réaliser mon doux fantasme. Rêve qui n'a pas toujours était au goût du jour : oui Madame! car je suis une grande traumatisée capillaire, dès ma petite enfance la fée du malheur chevelu s'était penchée sur mon berceau. Lorsque j'ai eu 6 ans ma maman m'a coupé les cheveux au bol, pour les fortifier! mon subconscient a dû tout effacer de ma mémoire car je ne m'en souviens pas vraiment seul les photos me le prouve. Une véritable miniature de Mireille Mathieu. Puis lorsque mes cheveux ont poussé, elle m'a coupé la frange pendant des années, parce que ça m'allait bien. Oui! si on veut mais ma maman aimait déjà les coupes de cheveux destructurée, une mèche un peu en biais, une autre plus courte, une autre un peu plus longue, ça passait avec un léger coup de brosse qui électrisait le tout, ça faisait un flou artistique pendant quelques minutes, le temps d'aller à l'école puis tout retombaient bien moche, et oui ! c'était ça les années 70! beaucoup de créativité fait maison.
Et puis il y a eu cet assassinat capillaire sur lequel je ne reviendrai pas, qui m'a valu le nom de Bonnie Tyler.... J'en ai encore des flash backs qui me réveillent la nuit en sueur "Non! Non! pas le dégradé partant au dessus des oreilles!!! NOOOOON!!!!"
Et voilà donc mon grand dilemme :
Aller chez la coiffeuse, et sortir 3 fois sur 4 sans la frange que je voulais au départ ou tenter la créativité maison bien qu'ayant été traumatisée très longtemps par les franges de mon enfance? c'est tentant ça a l'air super facile sur les vidéos de Youtube, des filles montrent comment se couper soi-même les cheveux, il faut savoir bien loucher pour se faire la frange, et avoir un bon coup de ciseau.
Ou encore une éventualité : tout laisser pousser, à la sauvage, être une hors la loi venue de Nocoupedecheveuxland.
Vous feriez quoi à ma place?