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La France plus pessimiste que l’Irak

Publié le 26 octobre 2011 par Claire Romanet

A défaut d’être championne du monde de rugby en 2011, la France est championne du monde… du pessimisme !

C’est ce que démontre en tout cas une étude BVA réalisée dans 53 pays auprès de pas moins de 65 000 personnes. Le pessimisme d’un pays se composerait de 3 critères bien définis :

- les perspectives économiques : dans ce domaine, la France est souveraine. Comme le dit si bien la citation : « les optimistes ont inventé l’avion, les pessimistes le parachute ». Chez nous, 61% des Français estiment que l’année prochaine sera une année difficile en termes d’économie, contre seulement 28% dans le reste du monde. A contrario, le pays le plus optimiste serait le Vietnam, suivi de près par le Brésil, l’Inde et la Chine.

- la situation personnelle : incertitudes liées à l’avenir de soi et de ses enfants, difficultés financières, baisse du pouvoir d’achat et pertes de confiance en son pays sont autant de points qui jouent sur le moral du coq. Pire encore, les Français seraient plus pessimistes (37%) que les habitants de pays comme l’Afghanistan (14%), le Pakistan (29%) ou l’Irak (12%).

- la peur du chômage et la situation de l’emploi : véritable épée de Damoclès, le chômage ne fera qu’augmenter dans les années à venir d’après 45% de l’ensemble des personnes interrogées. La part des Français à penser que le chômage va croître est, elle, bien plus élevée, puisqu’elle s’élève à 65%. Même si les prévisions sont moins pessimistes que les années précédentes, 61% des Français auraient peur de mettre du temps à retrouver un nouvel emploi s’ils étaient au chômage.

Alors pour faire face à ces incertitudes, les nouvelles générations semblent avoir revu l’ordre de leurs priorités dans la vie. Ainsi, on constate que pour que les 25-49 ans soient heureux, il faut qu’ils restent en bonne santé le plus longtemps possible (65%), qu’ils soient heureux en amour (45%) et qu’ils se fassent plaisir (41%). On est donc face à une génération hédoniste, contrairement aux 50-70 ans, qui ne sont que 31% à vouloir se faire plaisir.

Selon nous, ces études sont à prendre avec du recul puisqu’il est difficile de comparer des pays aux modes de vie diamétralement opposés. En occident, notre confort est parfois plus accessible que dans les pays en voie de développement (en termes de santé, d’assurance ou de logement par exemple) ; il n’est donc pas étonnant que le taux de pessimisme soit plus élevé dans ces pays qui ont beaucoup à perdre, face à d’autres qui ont finalement beaucoup à gagner…

Sources : media-conso.com, bva.fr


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