voici ce qi suit…
c’était un 15 aout 1961…à peltre pas loin de metz en lorraine
je sortais à peine du bahut de guénange…
que les fréres nous embarquaient pour la construction d’un juvénat ,qui est devenue par la suite une maison religieuse;
bien sûr ce jour là…personne ne travaillait
les fréres se réunissaient pour se joindre en communauté…
quelques travailleurs restaient sur place aussi pour se reposer dont je faisais partie…
j’étais loin de douter que mon sort futur de ma vie d’entreprise allait se jouer ici…
au même endroit se trouvaient les deux anciens dircteurs du centre de de guénange,ainsi qu’un nouveau débarquait.
il s’agit du frére rené qui a défroqué depuis,du frére benjamin qui se trouve encore a athis-mons,et frére arbel,dit le gros qui lui est bien parti.je fus convoqué ce jour là pour me définir ma nouvelle affectation;
une chose que je ne savais pas ,je l’ai appris par la suite;les instances de la dass avaiientt envoyés un courrier pour me faire signifier qu’il fallait plutôt me donner du travail sur la moselle ,plutôt que d’aller sur nancy car pas de place,quelle bonne aubaine pour ce service qui voulait se débrasser d’un des leurs sans projet réel sur mon sort.c’est là que j’ai compris que mon sort était dans leurs mains,bien qu’ils aient profités de mon travail sans étre déclaré et voilà ensuite qu’ils veulent vous envoyer au diable.les lois du seigneur sont impénétrables.
ils me conseillaient d’aller travailler a la sollac de l’époque ou je trouverais un logement au centre de Cormontaigne à Thionville.ce nouveau foyer de jeune travailleur crée par cette entreprise de l’époque.ce dont j’ai refusé de suite,mon temps passé qu’il soit scolaire ou celui de l’apprentissage en moselle n’a jamais été positif pour moi;je refusais tout de suite cette proposition.je tenais a rentrer vers mes racines de lorraine ,la bonne ville de nancy,d’autant que j’avais des amis qui étaient déjà en place a ce moment là,ni une ni deux je fis le trajet pour aller m’enquerir d’un emploi et d’un logement ce qui fut fait en une journée,entre temps je dus séjourner a st stanislas,ce centre de dépot que j’ai connu de ma tendre enfance.pour moi ce pays mosellan je ne l’ai jamais senti accueillant,c’est dans le tard que j’ai su que les fréres et les soeurs de marthe n’étaient pas trop loin de moi sans que je le sache,ce tuteur Jankovic de Tucquenieux a joué un role important pour cette période et j’y reviendrai,cette communauté yougoslave a tout misé pour pas que je ne connaisse le sort de marthe ,même en 1979,une des soeurs habite encore a Carling.ce fut avec plaisir que je retrouvais un ami;christian au foyer du sauvoy et fit la connaissance de ce monde du travail.j’avais présentit que le choix qui avait été fait pour moi ne me convenait pas.et c’est ainsi que je passais presque 10 ans dans ce batiment qui a fait en quelque sorte ma base de vie.
peut être a l’heure ou je vous raconte…je serais avec les manifestants de Gandrange…devant ce président de la république avec ses promesses et des poumons encrassés…voilà pour la pette histoire
a mes 24 ans je changeait de cap…a bientôt
ma permanence de vie…
le
» a ce moment là ,la personne était respectée