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Le 19/10/2011 à 20h 40 sur ARTE : « L’ADN, nos ancêtres et nous ».

Par Ananda

Ainsi qu’il nous est annoncé en préambule à la soirée Théma « Aux origines de l’Homme » dont il va constituer la première partie, ce documentaire français se propose de réunir « les meilleurs généticiens et les archéologues les plus chevronnés » dans le but de nous raconter notre propre histoire, en tant que représentants de l’espèce HOMO SAPIENS.

Le secret de l’aventure humaine, de « l’aventure d’hommes et de femmes en mouvement » se trouve en effet dans l’ADN.

Mais, pour mieux comprendre, commençons d’abord par le commencement. Il est lointain, ce commencement, puisqu’ « un premier être vivant est apparu il y a trois milliards 800 000 ans » et que cet être est tout bonnement la « cellule originelle ».

Dit autrement, le vivant ne possède « qu’une seule base génétique ».

Le Pr Axel KAHN le souligne bien : « le code génétique est universel ».

A cette échelle biologique, « le système de codage de l’ADN est resté inchangé depuis des milliards d’années ». N’est-ce pas fabuleux ?

Nous apprenons d’autres choses étonnantes : ainsi, l’ancêtre commun entre l’Homme et cet organisme sans grande prétention qu’est la LEVURE remonte-t-il à deux milliards 500 millions d’années et les patrimoines génétiques de l’être humain et de son plus proche parent biologique, le chimpanzé, sont-ils identiques à 99%, la « signature de l’Homme » se trouvant, à ce compte-là, « dans la manière dont s’exprime ce patrimoine génétique ».

Mais qu’est-ce exactement que ce qu’on appelle un « code génétique » ?

On a tôt fait de nous l’apprendre : « un filament de douze milliards de kilomètres », ce qui recouvre l’extension du Système Solaire ! Dans ce filament se cache une « information » qui « raconte notre histoire en tant qu’individu et celle de nos ancêtres ».

Cela revient à dire que « nous portons tous une archive de notre passé en nous ».

Cependant, vouée à traverser les générations, cette information ne se transmet pas sans « erreurs de copie ». De pareilles erreurs de copie constituent des « nouveautés transmises à chaque génération nouvelle ». Les spécialistes les désignent par le nom de « mutations ». Elles vont jouer, ici, un rôle de tout premier plan, puisque « c’est en traquant ces petites nouveautés que les généticiens ont réussi à retracer l’Histoire de la famille humaine ». En effet, « les mutations apparaissent à un rythme régulier ». Frappés par ces « précieuses différences entre nos ADN » qu’elles apportent, les généticiens de notre siècle ont pu regrouper, sur les trois étages d’un laboratoire, « de 3000 à 4000 échantillons d’ADN » qui eux-mêmes permettent de dégager enfin « les liens entre les populations actuelles ».

Leurs travaux peuvent être qualifiés de véritables « fouilles biologiques », car, à partir de ces gens actuels, on est à même d’éclairer l’ensemble de l’histoire de notre espèce.

Mais le plus incroyable est sans doute que ces patientes recherches ont débouché sur une constatation assez singulière ; nous tous, habitants humains de cette planète, sommes « étonnamment semblables les uns aux autres » sur le plan génétique.

Eh oui, il va falloir nous y habituer, nous sommes « une famille [génétiquement] petite, jeune, homogène ».

A nos origines se trouve une seule et unique population, « un tout petit groupe d’individus, peut-être 10 000 », et c’est ce « chiffre incroyablement petit » qui a débouché sur toute la diversité humaine contemporaine. Afin de nous donner un ordre d’idée, l’un des savants précise : « c’est là la population d’une petite ville de la taille de FOIX, en France, ou de GETTYSBURG, en Virginie ».

Reste à savoir où se trouvait cantonnée cette population –mère. Là, les généticiens se mettent à la recherche du groupe humain actuel « qui a accumulé le plus de mutations génétiques » ; ils le trouvent en AFRIQUE.

Et quoi de plus normal après tout ? Ne fallait-il pas s’y attendre ?

Yves COPPENS est là pour nous rappeler, inlassablement qu’il nous faut « accepter l’idée que nous sommes bel et bien des PRIMATES comme les autres » et que « tous les primates sont d’origine tropicale ».

Au cours de sa longue évolution, la lignée humaine a dû s’adapter à des changements climatiques majeurs et très perturbants, tels « de grandes sécheresses ». Peut-être leur doit-elle ce qui finira par être le propre de l’Homme : « la réflexion », que Coppens définit comme le fait de savoir que l’on sait.

Quoiqu’il en soit, cette évolution fut essentiellement axée sur la complexification cérébrale, et cette complexification elle-même toucha toutes les espèces d’une lignée qui, ajoute Coppens, compta plusieurs représentants distincts (il nous les énumère ceux connus à ce jour : NEANDERTAL, DENISSOVA et FLORES).

Ainsi nous faut-il impérativement garder à l’esprit que « l’intelligence n’est pas propre à Home Sapiens, mais propre au genre humain », lequel eut un assez grand nombre d’avatars.

C’est également sur le continent africain qu’ apparut l’Homme moderne et qu’il se « différencia » de ses divers ancêtres et cousins, différenciation dont nous portons encore la trace, notamment dans le développement ralenti qui nous caractérise : « le cerveau [de l’enfant humain] se développe surtout après la naissance, et sur un temps très long » et ce phénomène fut sans doute, à l’origine, une résultante de la BIPEDIE (rétrécissement du bassin de la femme et donc, exigence que la tête du bébé soit moins volumineuse). C’est cette remarquable longueur de son développement qui permit à l’être humain d’évoluer vers la « maturation » et la complexification.

« Il y a environ 200 000 ans, notre espèce est formée » et, plusieurs millénaires plus tard, le « petit groupe africain originel » est porteur de « la diversité génétique la plus grande possible ».

La diversité génétique est quelque chose de crucial. En effet, plus une population porte de diversité, plus elle se révèlera en mesure de résister aux maladies.

Stephen SCHUSTER, pour sa part, parcourt le continent africain. En NAMIBIE, il ne découvre pas moins de «  28 groupes ethniques ». Cette contrée offre donc trois critères qui l’incitent à continuer sa recherche : une « petite population avec une grande diversité génétique », sur un territoire comportant des sites d’habitation humaine très anciens (dont les plus vieux remontent à 1,9 millions d’années).

Schuster explique : « nous avons cherché des populations de chasseurs-cueilleurs KHOISAN » ; « ils parlent des LANGUES A CLIC » (qui passent pour les plus anciennes de notre arbre linguistique) ; « nous avons rencontré leurs plus anciens membres » ; « les populations Khoisanes font partie des groupes les plus anciens » et ainsi, « ont attisé notre curiosité » ; « les Khoisan sont habitués à lire les empreintes des animaux dans le sable » ; « ils peuvent aussi stocker des lipides et calibrer leur masse corporelle en fonction des ressources dont ils disposent, ce qui leur est spécifique ».

Schuster a pratiqué des prélèvements d’ADN sur ces BUSHMEN. Ce ne fut pas peine perdue, si l’on tient compte du fait que leurs analyses confirmèrent amplement les soupçons des chercheurs en révélant qu’en effet, le doute n’est plus permis, « ils font partie du plus ancien lignage humain connu à ce jour ».

Voilà qui, en mettant « l’Afrique au cœur de l’aventure humaine », provoque l’enthousiasme de Desmond TUTU, lequel, tout sourire, s’exclame : « we are all Africans ».

« Les Bushmen ont conservé la diversité génétique » qui fait défaut aux autres groupes humains. Ils l’ont, peut-on penser, héritée du « groupe humain d’origine ». Leur proximité avec le groupe-ancêtre se démontre simplement : entre deux Européens, seulement « vingt différences mitochondriales » ( = 20 mutations) ; entre deux Bushmen, « 80 différences mitochondriales ». Ce qui tend à rendre certain qu’ « ils sont au plus proche de l’origine ».

« La plus grande partie de la population mondiale a une faible diversité génétique ».

Explication : ses ancêtres ont quitté l’Afrique il y a 70 000 ans et l’ »EFFET FONDATEUR » a joué. L’effet fondateur ? Un phénomène bien connu des généticiens, au cours duquel un petit groupe se sépare de l’ensemble plus grand auquel il appartenait jusqu’alors « en emportant seulement avec lui une poignée de gènes ». Résultat : « plus on s’éloigne de l’Afrique, plus la diversité génétique se perd », ainsi qu’on peut le constater.

Les grandes migrations humaines préhistoriques furent, en fait, chacune, « une série de tout petits pas ». On n’avançait pas de plus d’ « un kilomètre par an », à cette époque.

La première étape après la sortie de la matrice africaine fut le PROCHE-ORIENT où l’Homme moderne croisa le chemin de L’HOMME DE NEANDERTAL. Il y a 70 000 ans, ce dernier, représentant d’une autre humanité, était fortement implanté dans cette région-carrefour. Les deux populations qui, à ce moment-là, coexistèrent longuement, possédaient un degré tout à fait comparable d’intelligence. Qui plus est, l’ »on sait depuis peu, grâce à la génétique [toujours elle !] que les deux espèces se sont en fait mélangées ». Ce qui le prouve ? Des « traces de cette rencontre dans notre génome »…oh, certes, pas très importantes, ces traces, puisqu’elles n’excèdent pas un pourcentage de 1 à 4%.

Autant dire, à ce compte, « une goutte de lait dans un bol de café noir ».

Mais, pour insignifiante qu’elle puisse paraître, cette « goutte de lait » n’en témoigne pas moins que « toutes les populations [humaine actuelles vivant] HORS D’AFRIQUE ont hérité de l’ADN d’un autre Homme ».

Quant à savoir quel est le degré d’expression de cette part d’ADN en nous, c’est autre chose…

Gardons à l’esprit que « 95% de l’ADN est non codant », ce qui signifie qu’il n’a pas d’action directe sur le phénotype (notre aspect, nos caractéristiques). Voilà qui nous aide à comprendre que « le matériel génétique de Neandertal ne s’exprime pas en nous ». ouf, nous voici rassurés !

Le parcours migratoire des Hommes - qu’ils soient néandertaliens ou sapiens – atteste en tout cas que la migration est « une remarquable spécificité humaine ».

Mais il s’agit maintenant, pour les préhistoriens, de retracer l’extraordinaire épopée migratoire de notre espèce humaine.

« Fabrice DEMETER est archéologue ». En tant que tel, il s’est mis en devoir de sillonner les GROTTES D’ASIE DU SUD-EST. Itinéraire passionnant et encore largement inexploré qui l’a conduit à découvrir « un site au fin fond du LAOS ». Ce site est, en fait, « une grotte monumentale », et l’on a commencé par y découvrir « énormément de charbon de bois » à un niveau remontant à 45/49 000 ans.

Encore plus profondément, à un niveau de 50 000 ans, les chercheurs y sont tombés sur « un fragment de crâne » doté de « traits tout à fait modernes ». Des études ultérieures de l’objet ont révélé que c’était un crâne de femme, et qu’il datait en réalité de 63 000 ans.

Fabrice précise : « cette région se trouve à un carrefour migratoire », entre le sud-est asiatique et l’AUSTRALIE. Venus de la lointaine Afrique, ces petits groupes d’hommes et de femmes ont vraisemblablement gagné le continent austral il y a 40 000 ans, après s’être déplacé au préalable « vers l’Asie ». Ce mouvement constitue ce qu’on soupçonne être la toute première migration humaine de grande ampleur.

Par la suite, vers 40 000 ans BP intervint la « deuxième migration », qui mena l’Homme moderne vers l’EUROPE, et, quelques temps après encore, une « troisième [et ultime] vague migratoire » le voyait atteindre le NORD ET L’EST DE L’ASIE pour former le groupe dit « mongoloïde ». De la Mongolie à la SIBERIE, il n’y a qu’un pas, et la Sibérie mène droit aux DEUX AMERIQUES. Ces dernières furent, en définitive, « conquises » il y a environ 13 000 ans, à partir d’une souche mongoloïde venue de l’ALTAÏ.

Les Hommes ont accompli « toutes les adaptations nécessaires » et, de la sorte, ont assez rapidement investi toute la planète. Cela rend compte de « facultés d’adaptation hors du commun ».

Mais un mystère demeure : d’où les modifications dans l’apparence physique des êtres humains actuels, qui nous frappent tant, peuvent-elles bien provenir ?

Voyons, d’abord, le cas de la modification « la plus visible », celle de la couleur de la peau.

Les recherches des savants sont, ici, capables de nous livrer des réponses : « elle [la couleur de peau] s’est adaptée aux variations de l’ensoleillement ». Ce qu’on a coutume d’appeler « la peau blanche » n’est que le résultat d’une suite de mutations génétiques visant à répondre à la carence en vitamine B qu’induit l’ensoleillement trop faible des latitudes septentrionales. Or la carence en vitamine B provoque chez l’Homme le rachitisme. L’installation des ancêtres de Européens (et des Asiatiques) dans les hautes latitudes de l’hémisphère nord a donc donné lieu à une sélection intensive de la mutation « peau claire » dans leur génome. Il n’a pas fallu plus de 20 à 30 000 ans pour que cette mutation – vitale - s’étende.

Eh oui, c’est ainsi, en seulement « moins de 20 000 ans, on change de couleur », de même que la taille, la physiologie, la cage thoracique peuvent se modifier ! Au plan adaptatif, le froid favorise une morphologie « petite et ronde », cependant que chaleur et sécheresse induisent, en réponse, une « morphologie longue et fine ».

Un constat s’impose : « la plasticité du corps humain est stupéfiante » !

Toutefois de pareilles mutations adaptatives n’expliquent pas tout quant aux traits spécifiques que les divers groupes humains affichent. Un autre facteur entre aussi en ligne de compte : « la sélection sexuelle ». Qu’entend-on par là ? Eh bien que « des gens sont plus choisis que d’autres », qu’ « ils attirent davantage le sexe opposé », tout bonnement. Une population « peut choisir de privilégier certains caractères ». Ceci expliquerait, par exemple, la présence de blonds et de gens à forte pilosité en Europe. Pour le second cas, les femmes ont dû manifester un faible pour les hommes barbus et les préférer aux autres à une certaine époque très reculée.

Dans le même ordre d’idée, « les yeux en amande » ont très certainement dû être considérés comme un « critère de beauté » majeur par les migrants orientaux qui allaient donner naissance au groupe dit « mongoloïde ».

Rien d’étonnant à ça…l’Homo Sapiens est doué d’un grand sens esthétique. Ce sens a, notamment, donné lieu à une autre grande manifestation, l’art.

En ce domaine, les savants notent un « phénomène curieux » : « d’un continent à l’autre, on retrouve des productions artistiques qui se ressemblent étrangement ». L’unité de l’espèce à l’œuvre ?

Fabrice Déméter a, à ce propos, lancé une expédition toujours en Asie du Sud-est, mais cette fois-ci au CAMBODGE. Dans une région sauvage, préservée qui constitue « la plus grande réserve naturelle d’Asie du Sud-est ». Ce qu’il y cherche ? « Un abri sous roche décoré de peintures rupestres ».

Au terme d’assez nombreuses pérégrinations dans la jungle, il finit, grâce aux villageois locaux, par localiser le mystérieux site. Et bongo ! Les parois de la grotte foisonnent de vestiges picturaux, parmi lesquels se signalent des représentations d’éléphants montés par plusieurs personnes.

Aux anges, Déméter donne libre cours à sa fascination : « un site unique » ; « ces peintures témoignent de la domestication de l’éléphant d’Asie ».

Aux côtés de éléphants montés, de nombreuses autres figures animalières voisinent, dans la partie la plus obscure de l’abri sous roche, avec la forme inattendue…d’ « une charrue » !

Voilà qui incite l’archéologue à supposer que « ces représentations auraient pu être peintes il y a 6000 ans », et qu’ »elles témoignent d’un moment charnière de l’aventure humaine ». En effet, il y a 12 000 ans environ, la dernière ère glacière prend fin ; ce phénomène climatique crucial va permettre, « sur tous les continents », l’apparition progressive de l’AGRICULTURE, laquelle, à son tour, va accroitre décisivement la taille de la population d’Hommes : « 10 000 ans après l’invention de l’agriculture, nous étions 200 millions ». Dans le cas du Cambodge, ce processus permit l’éclosion, puis l’épanouissement de la très brillante cité d’ANGKOR qui, entre les IXe et XVe siècles de l’ère chrétienne, régna sur l’Asie du Sud-est.

Angkor, ce n’était pas rien, puisque cette toute première mégapole de l’Histoire humaine « pouvait héberger un million d’habitants, alors que Londres comptait moins de 50000 âmes » à la même époque.

Autre moment décisif dans l’histoire de l’humanité : les XVe siècle qui vit, comme on le sait, les fameuses « grandes découvertes » européennes des Amériques.

Face à l’ »étrangeté » de l’apparence et du mode de vie des AMERINDIENS qu’ils découvrent, les Européens réagissent tantôt par des « massacres », des génocides purs et simples, tantôt par des « controverses ». « La controverse de VALLADORID » se posait tout simplement la question suivante : « quel est le niveau de leur âme ? ». Le fait, entre autres, que les Amérindiens fussent dépourvus de poils suffisait à faire douter sérieusement de leur humanité.

Ainsi surgit en Europe une « question tout à fait nouvelle : qui est l’autre ? ».

Un peu plus tard dans le temps, la rencontre des peuples Négro-africains fortifia encore l’idée européenne de hiérarchisation entre les peuples. Ils furent jugés comme appartenant « à un niveau inférieur du genre humain », ce qui donna le champ libre à la traite négrière et à l’esclavage, de sinistre mémoire. Ce dernier, connu « depuis la plus haute antiquité », « se noircit ». C’est à la même époque que remonte « l’invention de la race noire » et, avec elle, le fléau du racisme à l’européenne, dont on connait les conséquences.

Indubitablement, « la notion moderne de race apparait en lien avec le grand processus de colonisation » européenne, assez tardivement, au XVIIIe siècle. La science même ne se gêna pas pour donner « une crédibilité  aux thèses raciales », dans le courant du XIXe et du XXe siècles. A titre d’illustration de cette absurdité, un scientifique nous révèle qu’ »on n’imaginait pas de transfusions sanguines entre races différentes » et que « des gens sont morts à cause de ça » ; c’est dire !

Et aujourd’hui, à l’apogée de cette modernité triomphante ?

Pour la science, désormais, c’est bien sûr, « les races [telles que les concevaient les visions scientifiques précédentes] n’existent pas », qu’on se le dise.

Pour autant, ce serait une grossière erreur que de nous croire « tous pareils ». Le bon sens le plus élémentaire nous indique, déjà, que ce n’est pas vrai.

« Tous les êtres humains sont différents les uns des autres » et nier les différences, les spécificités s’avérerait pernicieux, car ce serait vouloir couler les gens dans un moule unique et les amputer d’une part d’eux-mêmes.

En somme, être humain, c’est être divers, dans une unité profonde. Tel devrait être le précepte, sur une planète où « on se métisse de plus en plus ».

Une jeune scientifique française, pour conclure, nous livre sa définition du racisme : « c’est d’associer la différence à des hiérarchie », non pas la nier.

P. Laranco


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