Rachida Dati mériterait un coup de pied au Fillon...

Publié le 26 octobre 2011 par Falconhill
Un préambule à ce billet. J’ai toujours été sévère avec le parachutage des personnalités politiques. J’ai souvent écrit tout le mal que je pensais des Vincent Peillon, Elisabeth Guigou ou Jack Lang, qui donnent des leçons après avoir profité de la mansuétude de Solférino pour leur trouver un point de chute aimable après une branlée électorale.
J’ai critiqué, avec force, la démarche de Dominique Perben, ancien Maire de Chalon sur Saone qui trouvait que la mairie de Lyon était plus à même de sied à sa prétendue grandeur. Et malgré mon affection et mon admiration pour lui, j’ai désapprouvé le choix de Philippe Seguin de quitter Epinal pour Paris.
Forcément, même si j’apprécie l’homme, je ne peux pas applaudir le choix de François Fillon de quitter sa Sarthe pour les belles lumières de la Capitale.
Pour autant, les attaques de Rachida Dati à son égard m’amusent autant qu'elles m'affligent. Aussi parce que Rachida Dati est elle-même amusante. Elle critique un parachutage de François Fillon, sur une « circonscription de confort ». Alors qu’elle-même est une parachutée, et pas dans un arrondissement parisien de gauche. Merci Nicolas Sarkozy (ou son ancienne épouse ?)
« Que François Fillon s’occupe de son poste de premier ministre » qu’elle hurle à la télévision. On va donc ressortir, avec un immense plaisir, la vidéo où Rachida Dati montre tout le mépris qu’elle pour les électeurs qui l’ont élu (à Paris) députée européenne.
La spécialiste de la félation quasi nulle représente toute la dérive de la droite sous Nicolas Sarkozy. Cette esprit de courtisan(e)s bling bling sans grandes compétences ni légitimité politique qui ont pollué, en parti, ce mandat.
Rachida Dati a été une mauvaise ministre de la justice. Elle a été parachutée dans un arrondissement facile de Paris. Et finalement, depuis qu’elle a été mise dans la lumière par le fait du Prince, ou du Président, elle aura plus été le symbole de la politique bling bling et people que l’on retrouve dans Gala, que l’incarnation de la politique au service des citoyens et de la Nation.
La droite parisienne fera ce qu’elle aura à faire. Qu’elle ne motive pas plus que ça le parachutage du premier ministre ne me choquera pas plus que ça. Mais qu’elle en profite aussi pour faire le ménage auprès de ceux qui font du mal à son camp, en donnant d’elle une image pathétique et déplorable.
Et Rachida Dati en est un tristement excellent symbole…