Depuis que j’ai une vie, j’ai un peu moins de temps pour fixer un écran en baragouinant à voix basse tout en micro-remuant la tête dans Final Fantasy 45. Ça ne m’empêche pas pour autant d’entasser des boîtes de jeux vidéo que je ne finis jamais. Mais bon, j’aime dépenser mon argent pour un rien virtuel, c’est un peu mon fashion shopping à moi et donc je m’intéresse de loin à l’actu. Alors quand un salon en France veut se tailler une place au soleil, je me dis au moins « pourquoi pas y passer ? ». La Paris Games Week tenait donc son deuxième salon dans l’antre de la Porte de Versailles, toujours aussi glamour.
Le truc, c’est que la PGW se coltine une sale réput’ à cause de sa première édition (aka PGW 2010) : 3 stands d’éditeurs sur 100 m2 de jeux et 1 000 autres m2 où des mecs en cosplay (ou costumade, pour les grabataires réacs de Légifrance) se battaient avec des épées Jouet Club et des pistobidules qui font « fffuiiii » (mais à la bouche).
Cette année, c’est différent. Il paraît. Genre gros plats dans les géants avec du frics, du stand qui hurle et du geek entassé au m2. Je ne comptais pas y passer mais j’ai décroché une interview avec le boss français (B-)) d’une des plus grosses licences d’amusement à manette (Uncharted, pour qui veut lézarder dessus comme moi).
L’avantage sociologique, c’est que c’est sur le stand Sony… qui est à l’opposé de l’entrée. Je vais donc pouvoir traverser touuuuuuut le salon et dire que je l’ai, finalement, arpenté. Et l’inconvénient, c’est donc que le stand est à l’opposé de l’entrée, je vais donc devoir traverser touuuuuuut le salon.
J’ai ainsi dû traverser 3 guerres nucléaires, un bataillon de lapins crétins, (beaucoup) de filles d’apparences faciles plantées là pour attirer le NERD sur des stands de jeux nazes, 4 Sonic, un robot géant avec un mec maigre dedans et pleins de mitraillettes, tanks (des vrais ! O_o) et 2 vrais-faux assassins de la Venise du XVIIIe (siècle, pas de Porte de La Chapelle) pour tomber sur un mec brillant qui me dit que sa principale source d’inspiration pour son jeu est Lawrence D’Arabie et Elisabeth Ier.
Un peu de plomb dans l’aile des préjugés, un bol d’air… bon, faut tout de même faire demi-tour pour partir. Mais, hé, vous savez quoi ? J’ai quand même déniché une main géante Rayman et un porte-clés Lapins Crétins…
By RoTHu