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Petit tour d'horizon des bonus avant de démarrer ce nouvel épisode. Pas mal de choses inutiles ou réservées aux geeks soucieux des dimensions du moindre croiseur interstellaire croisé dans l'un des volets de la saga. La force est ailleurs et notamment dans les making-of qui nous permettent de réaliser l'ampleur du phénomène quand les films sont sortis. C'est vrai qu'on a souvent tendance à l'oublier mais les premiers épisodes datent de la fin des années 70!!! C'est là qu'on ne peut qu'être admiratif devant l'audace d'un George Lucas ambitieux et n'ayons pas peur de le dire, génial dans la majorité de ses choix. Petit exemple qui se suffit à lui même. Pour financer le premier épisode, Lucas proposa de ne toucher aucune part sur les recettes du film mais d'acquérir les droits sur les produits dérivés peu rentables pour l'époque. Choix plus que judicieux puisque le merchandising explosera au point de financer à lui tout seul les deux volets suivants!!!
Revenons tout de même à cet épisode puisque je suis quand même payé pour ça! (c'est pas le cas?) L'empire envoie des sondes ça et là dans la galaxie pour retrouver la trace de la Rébellion menée par la Princesse Leïa. C'est finalement sur la planète Hott où il fait paradoxalement froid que l'Empire va lancer son armée de droïdes sans pour autant capturer nos héros qui vont démarrer une longue fuite non sans embûches. Han Solo, Leïa, Chewi et C3PO vont se réfugier chez Lando, un vieil ami de Han Solo pendant que Luke va, sur les conseils du spectre d'Obi-Wan, achever sa formation de Jedi avec Maître Yoda. Ces deux rencontres ne manqueront pas de surprises...
Cet épisode revient souvent comme celui que les cinéphiles préfèrent. Il faut dire que Lucas a mis le paquet avec les recettes qu'il avait pu faire grâce au succès du premier épisode. Il parle souvent dans les documentaires liés au film d'une volonté de créer un véritable film d'aventure comme ceux qu'il regardait quand il était petit. Pas de sabres lasers à l'époque mais de grandes épopées sur notre bonne vieille Terre avec des combats de sabre et d'épée qui faisait rêver n'importe quel gamin de l'époque. Si je voulais être réducteur, je dirai que Lucas s'est contenté de transposer ces schémas dans le futur, remplaçant les épées par des sabres lasers et les bateaux de pirates par des vaisseaux spatiaux. Je ne peux néanmoins lui enlever la créativité dont il a pu faire preuve pour donner vie à un monde imaginaire, futuriste et créateur de rêve pour les gamins du monde entier qui ont certainement rêvé de combattre Vador dans leur jardin avec un manche à balais repeint en bleu pour l'occasion!
Il faut dire que le film est assez divertissant puisqu'il nous amène des paysages glacés de la planète Hott où règnent de vieux Yétis dont la finition laisse à désirer jusqu'à la planète de Yoda assez originale elle aussi. Je n'ai d'ailleurs pu m'empêcher de rire lorsque Luke commence sa formation en portant sur son dos un Yoda en forme de sac à dos comme il a dû s'en vendre des milliers. C'est aussi pour ça que j'aime ce Star Wars des années 80 qui n'hésite pas à créer des quadrupèdes métalliques géants assez réalistes aux côté d'un Yoda en peluche qui fait peine à voir aux côté des derniers épisodes. Le fait est que l'effet était garantit dans les années 80!
A noter également le comportement légendaire de ce bon vieux Han Solo, bourreau des cœurs et macho invétéré devant une princesse Leïa dont la créativité capillaire rajoute jour après jours de nouveaux cheveux blancs à ce pauvre Jean Louis David!
Star Wars a en tous cas ouvert de nombreuses portes, pas toujours de bon goût c'est sûr, mais toujours d'actualité au point de devenir l'un des coffrets Blu-Ray les plus vendus au monde en quelques jours! C'est vous dire si la magie s’essouffle...
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