Il est difficile aujourd’hui sans le moindre livre d’histoire de connaître précisement la vie de Petr Korda. De quelle armée faisait-il partie ? A-t-il mangé ses parents ? Connaissait-il vraiment Beria ? Il a pourtant révolutionné le tennis moderne.
Porte d’Auteuil 1992. Alors que Leconte se dirige tout droit vers sa deuxième défaite en 5 ans en finale de Roland-Garros, il croise dans le dernier carré un séduisant grand blond modèle bloc de l’Est. Refusé des casting de Die Hard malgré une coupe en brosse parfaite, il préfèrera décharger sa violence sur une petit balle jaune. Dolph Lundgren est décidément moins romantique. Ce vendredi 5 juin, épuisé en quart de finale par le Suédois préféré d’Arnaud Boetsch, Riton n’a plus le coup de rein de ses 20 ans, en public en tout cas. Petr le Tchèque n’en fait qu’une bouchée mais ne s’en prendra pas à sa famille. Les méthodes évoluent. En finale, c’est un roux américain encore plus mal coiffé qui stoppera son épopée meurtrière. On vit une drôle d’époque. 6 ans après, Sampras a terminé sa puberté mais on retrouve quand même Korda en finale chez ses cousins Kangourous. On apprendra quelques mois plus tard qu’il est difficile de battre Portas, Draper, Spadea, Bjorkman, Kucera et Rios sans nandrolone.
Pendant ce temps-là, Forget a encore gagné au PMU.