Moins utilisé cette saison à Nice, Julien Sablé tente de garder le moral et travaille dur pour faire changer d’avis son coach, Eric Roy : « C’est difficile, bien sûr. Tu te poses des questions, sur ce que tu as fait, ou pas bien. Je suis en fin de contrat, je suis triste de ne pas jouer. Ce sont les aléas du métier, de la vie, qui à mon sens est un combat permanent. Il y a quelques années, j’aurais peut-être eu un comportement un peu sanguin. Mais aujourd’hui, comment puis-je être crédible devant les jeunes si je jette mon chasuble à terre ? J’ai ma fierté, comme tout le monde, mais le groupe doit rester la priorité absolue » explique le joueur dans les colonnes de Nice-Matin.
Il assure être toujours aussi motivé par son métier : « J’ai toujours faim, j’ai une grande envie de faire partie intégrante d’un projet car j’ai encore beaucoup à donner dans le foot. Je relèverai de toutes mes forces mon défi niçois jusqu’au jour où l’on ne voudra plus de moi. Cette échéance arrivera soit en janvier, soit en juin, on ne sait pas. Je sais ce que j’ai donné au club. Ce métier est ma chance, ma passion, je ne veux pas qu’il s’arrête » a-t-il ajouté.