A noter que lorsqu'un cadre est tête de ligne, sa difficulté est d'organiser le temps de son équipe, du fait de la nécessité de passer des contrats de partage d'emploi clairs avec toutes les
têtes de colonne...et vice-versa. Un structure matricuielle 7 x 7 engendre à elle-seule, en plus dureste, (7 x 6 ) / 2= 21 relations bilatérales supplémentaires, et par ailleurs non
indépendantes...
● D'une part, chaque tête de file (ligne ou colonne) fixe des objectifs ou évalue des résultats de manière indépendante de l'autre (combien d'entreprises ainsi matriciées organisent-elles des
entretiens d'annuels contradictoires avec les deux patrons de l'éternel [n-1] , le [n] réputé fonctionnel et le [n] dit hiérarchique ?).
● D'autre part, les rythmes propres aux deux dimension principales sont souvent très différents : par exemple l'une vit au jour le jour, et exige de la réactivité, l'autre travaille dans des
perspectives mensuelles ou annuelles, et exige du temps protégé pour la réflexion.
S'il n'y a pas régulation concertée, ces structures écartèlent la personne. Or avant même que les états et /ou les nations prêtent oreille aux arguments des abolitionnistes, et abolissent la
peine de mort, bon nombre d'entre eux avaient supprimé de la panoplie des modes d'exécution l'ignoble écartèlement, dont Ravaillac demeure, dans l'histoire de France, la victime exemplaire.
Pourquoi nos enreprises continuent-elles de conserver, dans l'éventail des instruments de totte au travail, ce dispositif stressant dont l'efficacité attendue est fortement obérée par les conséquences dommageables constatées ?
Crédits cette gravure d'époque est mise en ligne sur le site Histoire en question