De gauche à droite: Jason Sechrist, John Gourley, Ryan Neighbors et Zachary Carothers
Il aura fallu attendre le sixième album pour que le talent des quatre membres de Portugal. The Man parvienne jusqu’à nous. Derrière ce nom on ne peut plus original se cache John Gourley, Jason Sechrist, Ryan Neighbors et Zachary Carothers. A l’écoute de leur sixième opus, In the Mountain In The Cold, la première chose qui frappe c’est la particularité de la voix de John Gourley à l’image peut-on penser d’un Jack White, mais surtout leur Rock psyché. Si cet album ne parvient à vous faire retrouver votre instinct ‘flower-power” légèrement hippie en vous, il aura au moins le mérite de vous faire découvrir l’ingéniosité de ce groupe. De passage à Paris, les quatre chaleureux garçons ont répondu aux questions de Now Playing Magazine.
Le groupe se produira sur la scène de la Boule Noire le 21 Novembre prochain.
Chaque nom de groupe a une histoire. Pourquoi Portugal. The Man puisque vous n’êtes pas originaires du Portugal?
Zach: C’est en fait une sorte d’alter ego un peu comme quand David Bowie a créé Ziggy Stardust, sauf que nous voulions que le premier nom représente tout un groupe donc nous nous sommes dit qu’un pays c’est un territoire avec un groupe de personnes qui forme une seule voix dans le monde un peu comme nous. Et nous avons choisi au hasard le Portugal parce que ça sonnait bien.
Vous êtes tous originaires de l’Alaska?
Zach: John et moi oui, Jason et Ryan sont de Portland.
A quoi ressemble la scène musicale en Alaska ?
Zach: Il n’y a pas vraiment de scène musicale. Beaucoup de gens ont des groupes de métal là-bas et le blue grass est assez prisé aussi. Mais il n’y a pas beaucoup de clubs, beaucoup d’endroits pour jouer.
John: En fait, il y a de nombreux clubs en Alaska maintenant, mais nous n’en faisions pas vraiment partie pour être honnête. Le seul endroit où nous jouions notre musique était chez nous, dans nos maisons. Nous écrivions de la musique, mais nous n’avions jamais joué un seul spectacle. Nous sommes juste partis nous installer à Portland où nous avions un ami qui avait bookait des groupes et qui nous avait booké pour une tournée et on est parti.On l’a fait. Nous étions fauchés tu te souviens ?
Zach: Ouais vraiment fauchés. (rires)
John: Nous avions pris un sac de riz avec nous, nous ne pouvions même pas acheter de la nourriture que du riz.C’était une bonne expérience. En fait, c’était vraiment une bonne expérience pour nous venant d’Alaska. Maintenant regardes nous. (rires) On est à Paris! Ça a été vraiment incroyable de grandir, d’évoluer dans ce sens venant d’Alaska, où on n’avait même pas fait de concerts.
Et vous en êtes maintenant à l’album numéro 6. Vous sortez un album par an presque. Où est ce que vous trouvez le temps de tourner, écrire, enregistrer ?
Zach: Je suppose que nous ne faisons pas vraiment autre chose que jouer de la musique et enregistrer ou faire des tournées. Ce n’est pas trop dur. Et on ne pense pas que c’est un rythme vraiment fou pour nous c’est un peu devenu la norme. C’est ce que nous aimons faire, c’est notre travail, c’est notre hobby, c’est notre carrière c’est la musique tous les jours.
Donc pas de vacances ?
Zach: Pas beaucoup, nous avons un peu de temps libre, mais pas beaucoup. Chaque année nous rentrons chez nous, autour de Noël nous prenons toujours au moins 2 ou 3 semaines de congés.
John: Quand je rentre chez moi, je réalise que … d’ailleurs je l’ai réalisé récemment, l’autre jour … je travaille vraiment mieux quand je ne joue pas de la musique. Je viens d’une famille qui construit des maisons, des menuisiers, nous avons des huskies et des choses comme ça. Et quand je rentre et je fais ce genre de choses, cela me donne envie d’écrire … juste en étant avec des gens qui travaillent comme ça, avec ma famille c’est vraiment inspirant, c’est plus inspirant que d’aller faire la fête et tout ça.
Et qu’est-ce qui vous a inspiré musicalement pour cet album ?
John: Je pense que les précédents albums ont aidé cet album. Nous sommes de grands fans des Beatles, David Bowie, Pink Floyd. On est aussi très fans des compositeurs et c’est vraiment important d’apprendre et de s’améliorer. On a commencé en tant que gamins venant d’Alaska qui n’avait même aucune idée de ce qu’était une scène, les stades ou MTV. Donc quand on s’y est vraiment mis on ne savait pas vraiment ce que ça impliquait d’écrire, de composer des chansons et cela a demandé du temps. Je pense que la meilleure chose dans cet album sont les tonalités, les tonalités des guitares, la batterie, tout fonctionne parfaitement. Et Andy Wallace, celui qui a mixé l’album, a travaillé avec Nirvana et Jeff Buckley. Il a fait de l’excellent travail avec. A la fin de l’album, c’était un album assez dense avec beaucoup de violoncelle et de violons. Ça sonnait tellement bien.
Vous avez enregistré l’album dans différents endroits. Pourquoi?
De gauche à droite: John Gourley, Jason Sechrist, Ryan Neighbors et Zachary Carothers
Zach: Parce qu’on y arrivait pas (rires). Tout s’écroulait un peu au début. On avait prévu d’aller au Texas, dans un superbe studio en dehors d’El Paso. Et on avait je pense trois semaines, trois semaines et demi pour enregistrer nos sessions là-bas avant qu’on ne parte en tournée. Et on ne travaillait pas très bien ensemble. On ne communiquait pas et on ne travaillait pas bien avec les producteurs. On n’avait pas terminé l’album lorsqu’on a dû arrêter et partir en tournée et on rentrait en studio lorsqu’on avait le temps à l’endroit où on était. Un peu partout donc. C’était assez confus. Tout s’est vraiment remis en ordre lorsqu’on est parti à Seattle pour enregistrer avec Casie Bates. C’est un très bon ami à nous. On a fait quelques albums avec lui et on l’a aidé à monter le studio où il était donc on y était très à l’aise. Dès que l’on a franchi la porte, on a eu le truc. On s’est souvenu de la manière de travailler ensemble, de jouer de la musique et tout s’est bien passé pendant les deux dernières semaines. On aime enregistrer. On aime vraiment beaucoup ce qu’on fait. On aime partir en tournée. On aime faire tout donc on va essayer de continuer de garder cette flamme. La seule chose qui est difficile, c’est trouver le temps entre les tournées. On commence à découvrir de nouveaux endroits. On n’était venu à Paris qu’une seule fois avant. Une fois qu’on aura l’opportunité d’aller au japon ou en Australie, il y aura beaucoup de déplacements et moins de temps pour enregistrer. Mais avec de l’espoir, on s’améliorera.
John: Je pense qu’on trouvera toujours le temps pour enregistrer. Le truc vraiment cool dans ce qu’on fait, c’est pouvoir tous ces endroits merveilleux, de voir le monde, de découvrir d’autres cultures, de manger de la bonne nourriture à Paris, de faire du shopping (rires), de trouver de l’inspiration pour un nouvel album. On ne se dit pas « nous sommes un groupe en tournée. On doit voir ça ou ça ». C’est vraiment plus dans une optique de conscience sociale, de voir ce qui se passe ailleurs. Aux États Unis par exemple, on perd un peu ce côté. Et l’éducation n’est plus vraiment une priorité, donc on perd beaucoup. Quand tu voyages, tu apprends et tu es vraiment inspiré par tout.
Vous êtes 4 dans le groupe. Qui écrit?
Zach: John écrit à peu près tout. Il vient nous voir avec une progression d’accords et des paroles. Et on y apporte chacun quelque chose avec nos instruments respectifs. Ça marche plutôt bien…la plupart du temps.
Il vous est arrivé une anecdote pas très marrante lors du festival Lollapalooza cette année…
Zach: Oui, on était à Chicago pour jouer à Lollapalooza. A Chicago, ils ne sont pas très bons… En fait non, les voleurs sont plutôt bons. Et quelqu’un a volé notre van et la caravane avec tout notre matos dedans. Tout ce qu’on avait amassé pendant les 7 dernières années. Mais on a fini par récupérer certains des trucs qui nous ont été volés grâce aux médias sociaux. Les gens ont su ce qui s’était passé, ont diffusé la news sur Internet. La nouvelle était partout. .. En fait, on a retrouvé le van quelque chose comme 12 heures après. On pouvait voir les photos partout en ligne. C’est énorme. Bien sûr, tout ce qui était à l’intérieur avaient disparu. Mais du coup, on garde l’espoir qu’un jour la police de Chicago recevra un coup de fil et qu’on finira peut-être par trouver tout ce qu’on a perdu. Il y a des choses auxquelles on tient qu’on a perdu, nos guitares, claviers. Mais on a déjà retrouvé certains trucs donc on est heureux.
Pas un très bon souvenir alors ?
Zach: Le show était génial! (Rires) Le lendemain matin moins bien.
John: On a un tas de mauvais souvenirs. (Rires) Toutes les choses les plus horribles qui peuvent arriver sur scène me sont arrivées.
Zach : On fait ça depuis assez longtemps pour avoir eu un lot de mauvais shows. (Rires)
John: Je suis déjà tombé de scène.
John: Sinon, j’aime quand tu as dit « Internet ». (Imite Zach)
Jason: Du genre « Internet » et « La Police de Chicago ». (Imite Zach avec une voix grave)
Zach : Mais oui ! Les flics de Chicago. Je suis un fan.
Jason : « Les Experts Chicago ». (Imite toujours Zach avec une voix grave)
John: « Chicago: Police Judiciaire ». (Imite Zach avec une voix grave)
(Rire général)
En quoi cet album diffère des autres ?
John: Je pense que beaucoup de choses sont arrivées avec cet album. Pour moi, ce qui a changé dans la bande, c’est notre approche du temps passé en studio. On ne l’a pas été correctement utilisé sur cet album sauf peut-être pendant 2 semaines sur les 8 mois où nous avons vraiment travaillé. Mais nous avions juste envie d’écrire de bonnes chansons et de trouver de bons sons autour de nous. Il faut comprendre que nous sommes allés voir beaucoup de personnes pour le mixage et il n’y avait rien d’aussi bon que ce qu’Andy a fait et cela simplement à cause de son expérience. Il y’a beaucoup de nouveaux mixers. Les Kings Of Leon ont un super mixeur mais vous écoutez un album comme ceux de Kings Of Leon et si c’est une ballade, une chanson lente ou une chanson rapide, elles sont toutes au même volume. Et c’est à peu près ce qu’on fait maintenant dans la musique. Plus c’est fort, plus vous pensez que le titre n’est pas bon. Mais c’est votre esprit qui vous joue des tours. Andy Wallace a fait un mix vraiment dynamique. Il y a beaucoup de comment dire ? … monts et des vallées. C’est ce à quoi un album devrait ressembler. Andy a fait un travail étonnant avec cet album. C’est la première fois que j’écoute un de nos albums et je me dis que là j’écoute un album. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire. Je pense que la partie la plus important de ce puzzle est le mix. Quant à la musique c’est juste l’étape suivante pour nous. Je pense que c’est juste un meilleur album.
Et ce sixième album et la signature chez Atlantic records vous a permis de vous exporter un peu plus. Vous n’êtes pas frustrés d’avoir dû attendre autant pour cela ?
Zach : Non, c’est vraiment cool d’avoir l’opportunité de venir ici. Je n’en reviens pas quand je vois le nombre de personnes qui voulait nous parler. On a fait un bon nombre d’interviews, c’est fou.
John: Ça tombe sous le sens en fait. Honnêtement, on est ensemble depuis longtemps et avec ce 6ème album, j’ai l’impression que c’est nous à notre meilleur niveau, ou du moins, nous en train de nous perfectionner. C’est devenu plus que juste jouer des shows et sortir des albums. Je ne me suis jamais senti aussi à l’aise dans le groupe, à l’aise avec les autres. Je vais te raconteur une anecdote. Quand nous avons commencé nous avons parlé à 2 managers. Ils sont tous les deux basés à L.A. Le premier manager nous a invités pour déjeuner. Il était partout à la fois du genre « Lui ! Donnez-lui des crevettes ». Il nous a pris tout ce qu’on voulait. Il nous a cité toutes les émissions de télé en nous disant « On va aller là ! Nous allons faire ceci et cela ! Nous allons voir Warner ! ». On se dit « C’est le rêve ». Comme la plupart de choses, c’était trop beau pour être vrai. Ensuite, nous allons à la seconde rencontre avec celui qui est notre manager depuis. Il nous fait attendre tout d’abord quand nous entrons à son bureau. Il nous dit « donnez-moi 5 minutes ». Nous avons attendu 15 minutes. Il est sorti du studio et nous a demandé « qu’est-ce que vous voulez ? ». Je lui ai dit « je ne sais pas. De meilleurs shows. Nous devons faire de meilleurs shows ». Il a dit « Trouvez-vous un tourneur ». « Ok mais nous avons besoin d’un manager pour nous aider à trouver un tourneur ». Il a répondu « vous pensez que c’est ce qu’un manager fait ? Un tourneur vous trouve ». Et ainsi de suite, il répliquait à tout ce que je disais. Je lui ai demandé si on devait faire de la télé, il a répondu non. Et il avait raison.
Zach: Il avait raison oui.
John : Les Beatles ont joué pendant 10 000 heures avant de sortir leur premier album. Et ça s’entend dans tout ce qu’ils ont fait. Il s’y connaissaient vraiment quand il s’agissait d’écrire des chansons.
Jason : (Imite John) Ils s’y connaissaient vraiment.
John : (Rires) Arrête ! (Rires) donc je disais oui Ils s’y connaissaient vraiment parce qu’ils s’étaient beaucoup entrainés. C’est bon de voir ce qu’on a fait sur cet album depuis notre premier. Chaque fois que nous entrons en studio on a l’impression que c’est notre premier album.
« C’est un très bon album. Je peux le dire parce que j’ai tellement détesté l’expérience, j’ai détesté l’album. » John Gourley
Qu’est-ce que vos espérez que le public français ressente à l’écoute de cet album ?
Zach: Je ne sais pas. Ce n’est pas vraiment à moi de décider (rires). J’aimerais juste qu’il l’apprécie.
John : Des textures. On sait qu’ici, le public a des gouts particuliers et on nous a dit que cela pouvait être dur pour les groupes de Rock à Paris. Je pense qu’on est un groupe de Rock dans le sens où notre musique est expressive, souvent bruyante mais pas forcément. Ce n’est pas vraiment une histoire de danse mais plus de … Pink Floyd. Un peu comme Pink Floyd. Ce sont des textures
Jason: Aborde notre musique comme si c’était la face cache de la lune, sans aucunes attentes précises.
(Eclats de rires)
John : Exactement comme ça, tu ne seras que surpris (rires). C’est un très bon album. Je peux le dire parce que j’ai tellement détesté l’expérience, j’ai détesté l’album. Et avant qu’Andy le mixe je le détestais. J’avais écrit toutes ces chansons que j’aimais bien un an auparavant. Et quand Andy est venu, il nous a vraiment montré à quoi devait ressembler un album. Ce n’est pas une question de Hard Rock, de Kings Of Leon, de Rock’N Roll Américain, c’est plus une question de Pop avec une approche différente. C’est un album Pop mais pas la Pop habituelle.
Si vous ne faisiez pas de musique, que feriez-vous?
John: Oh tu es médium? On se posait justement la question à l’aéroport.
Jason: Je travaillerais dans un parc. J’essaierais de garder les parcs propres dans notre ville.
Ryan: Je serais en train de paniquer.
(Éclats de rires)
Zack: Je pourrais être pêcheur mais je ne pense pas que je pourrais en vivre. Je ne suis pas très bon dans le ‘fishing game’.
(Éclats de rires)
Jason: Ou je conduirais un camion frigorifique.
(Éclats de rires)
John: Je serais charpentier. J’aime ça.
De gauche à droite: Jason Sechrist, John Gourley, Zachary Carothers et Ryan Neighbors
Et qu’est-ce que vous écoutez en ce moment ?
Zach : Des choses qu’on aime vraiment, qu’on écoute depuis toujours, les Beatles, Pink Floyd. Et pour les nouveautés, j’aime beaucoup le nouvel album de Lykke Li…vraiment beaucoup.
John: Unknown Mortal Orchestra.
Jason: Roxy music.
Ryan: Van Morrison. Ce n’est pas nouveau mais ça m’a pris du temps pour me mettre à sa musique. Je m’y suis vraiment mis l’année dernière donc je rattrape mon retard.
Zach: En fait, on voit souvent la plupart des nouveaux groupes en festival c’est pour ça qu’on en dit pas qu’on les écoute vu qu’on les voit tout le temps.
Vous devriez revenir pour un festival ici. Je vous promets qu’on ne vous volera pas.
John : Mais oui! Avec plaisir!
Mais il faut aimer la pluie …
John: J’aime ça.
Zach: Ça doit être fun. J’aime la foule. Jouer dans la boue.
John : Par contre jouer un mauvais show dans la boue ça ne le fait pas trop
Zach : Donc il faut en faire un bon. Ça me fait penser aux gens qui se jetaient de la boue dessus. Ça avait l’air génial.
Ça je ne pense pas que ça arrivera à Paris.
Zach : (Rires) Oui les vêtements sont trop classes ici.
John : Trop ! On était dans une boîte hier, celui de David Lynch. J’ai oublié le nom.
Le Silencio.
John: Oui c’est ça. C’était cool. Toutes les filles avaient l’air si cool. Elles dansaient d’une manière, elles bougeaient à peine. C’était …cool (rires). C’était langoureux. Vous les filles d’ici, vous êtes plutôt cools.
Zach: On ne leur a même pas parlé. (Rires)
Jason: On l’a joué cool. (Rires)
Zach: Très cool. (Rires)
John: Et on n’est pas habitués aux bises. Ici tout le monde se fait la bise. (Rires)
C’est vrai. En général, on se plaît bien ici …
John : J’aurais bien aimé qu’on reste plus longtemps ? Vous avez beaucoup de studios ici ? Je me demande à quoi ils ressemblent. On connait quelques groupes d’ici. The Dø. Est-ce que tu aimes Yelle ? C’est comme ça qu’on le prononce? Ye-lle ?
Oui oui c’est bien ça. Pour les studios, là le seul truc qui me vient à l’esprit c’est que Kanye West et Jay-Z ont enregistré ici.
John: Kanye West, c’est quelqu’un qui sait ce qu’il fait aussi fou qu’il puisse être parfois. C’est assez marrant à regarder.
Zach: J’adore Kanye.
John: Il est vraiment bon et tellement hasardeux en même temps. Il peut être incohérent. Du genre, il peut avoir 5 titres absolument fabuleux sur un album et le reste est bizarre. Ça sonne bien mais tu n’arrives pas à savoir si c’est bien ou pas. C’est difficile à comprendre. Mais il est intelligent, très intelligent.
Merci beaucoup de m’avoir accordé un peu de votre temps.
Zach: Merci à toi. Toi aussi, tu es cool (rires). Non, sérieusement merci on a passé un bon moment.
John: C’est vrai. Merci à toi.
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