Pandore apporta dans ses bagages une boîte mystérieuse que Zeus lui interdit d'ouvrir. Celle-ci contenait tous les maux de l'humanité, notamment la vieillesse, la maladie, la guerre, la famine,
la misère, la folie, le vice, la tromperie, la passion, ainsi que l'espérance....
Depuis cette boîte magique a abouti, par quels chemins détournés?, dans les douces mains de Mademoiselle
Laetitia Solimando/ Box
Story.
Depuis 2008, un concert intimiste donné à La Maison des Musiques ( avec de fameux musiciens: Sigrid Vandenbogaerde/cello- Renaud Lhoest/violon et Didier Fontaine/drums), tu suis, pas toujours à la loupe, la carrière de la
jeune native de Dour.
Des Soirées Cerises, une FNAC, un duo avec le dieu lunaire, Grégory Fray, alias Thot... tu as dû assister à une
demi-douzaine de concerts, pour la perdre de vue en 2011.
Laetitia en dehors de ses talents de singer/songwriter est graphiste de formation, ( sous le pseudo de Tia, elle s'est chargée du site web de Renaud
Lhoest ou de la promo pour un magasin spécialisé en élevage avicole et cunicole : The Wise Little Hen courtisée par Bugs Bunny) et aimerait se lancer dans la photographie.
En apprenant la sortie d'un nouvel EP ' Straight as the rain', après 'The only thing I'll keep', en 2006, et
'Hard Way', en 2009, une troisième trace discographique, tu décides de refouiller dans le coffret!
Les cinq titres ont été enregistrés au Red Drop Studio, sauf le dernier 'I try to forget' à l' Air Studio où Lionel Capouillez s'est chargé du
mixage.
La pochette a été réalisée par Tia.
A l'écriture on retrouve Laetitia Solimando, Grégoire Thot a collaboré aux arrangements.
Droit comme la pluie débute par un cauchemar: 'Nightmare'.
Enfin enregistré, ce titre oppressant qu' un jour d'hiver, en 2009, tu entendis à City 2.
Lente et somptueuse intro à la guitare, l'héroïne s'éveille en sursaut, dans ses rêves c'est pas le prince charmant qu'elle vit, le coeur bat la chamade, la sueur perle sous les aisselles,
angoisse omniprésente, accentuée par un décor sonore indie rock superbe.
Du travail d'esthète.
Oui, on ose Emily Jane White, Mariee Sioux ou les adeptes du folk noir, style Espers ou Meg Baird!
'The place', si l'amorce est éthérée, l'endroit serein est soudain secoué par un tremblement agité, des coups de batterie secs, des guitares incisives, la voix s'irrite, scande les lyrics
névrotiquement pour mourir en anti-climax:... here is the place I want to exist!
Fort!
Un cheval de bataille que le troisième morceau, 'Away Always' , il produit toujours le même effet sur ton épiderme, une pilo-érection n'ayant aucun rapport avec le degré de température, ni avec
le fait qu'une épeire diadème velue et à l'abdomen arborant une croix aussi fière que celle d'Enguerrand Ier de Coucy en route vers Jérusalem, se promène sur ton avant-bras, c'est le jeu de
guitare tout en finesse, avant une explosion finale, et le murmure vocal qui ont le don de hérisser tes poils au garde à vous.
Zeus, Héra, Aidônéus et Nestis inspirent Miss Solimando: ' The Seasons', une aquarelle délicate digne d'un membre de la Society of Painters in Water Colours fondée, en 1804, quelque part du côté
de la Tamise.
Tu préfères Fragonard, c'est ton droit!
L' ultime pièce ' I try to forget' baigne dans une mélancolie toute féminine, une lente valse aux teintes pastels.
Disque idéal à l'aube de l'hiver, à écouter en sirotant une infusion, pour Madame qui, distraitement, flatte le Labrador, un single malt pour Monsieur qui se dit qu'elle était pas mal à 25 ans!