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Primaire socialiste:« « Ni une mère la rigueur ni une mère la promesse ! ! !! ! ! » (Martine Aubry) [FIN]

Publié le 11 septembre 2011 par Raoul Sabas

Le 13 septembre 2011

Objet :

Primaire socialiste :

« Ni une mère la rigueur ni une mère la promesse ! ! ! » (Martine Aubry) [FIN] 

Madame Martine Aubry

Parti socialiste

10, rue de Solferino

75007 PARIS

Fax : 01 47 05 15 78

   01 45 56 78 74

  

[A l’attention d’Arnaud Montebourg, Annick Lepetit, Benoît Hamon, Bertrand Delanoë, Bruno Julliard, Claude Dilain, Dominique Strauss-Kahn, Elisabeth Guigou, François Hollande, François Patriat, François Rebsamen, Harlem Désir, Henri Emmanuelli, Karim Zéribi, Jack Lang, Jean Glavany, Jean-Marc Ayrault, Jean-Marie Le Guen, Jean-Pierre Chevènement, Julien Dray, Laurent Fabius, Lionel Jospin, Malek Boutih, Manuel Valls, Michel Rocard, Michel Sapin, Olivier Duhamel, Pierre Moscovici, Robert Badinter, Ségolène Royal, Stéphane Le Foll et Vincent Peillon]

Madame,

En conséquence, lorsque, à la question suivante du Point concluant la présentation de votre Manifeste : « Chez les autres, quel est le défaut que vous ne pardonnez pas ? », vous répondez : « Le mensonge et la lâcheté pour les défauts », je viens d’établir ci-dessus que, précisément, face à LA Vérité, vous mentez et faites preuve, de surcroît, d’une lâcheté intellectuelle incontestable, puisque j’attends toujours vos éventuelles objections sur le fond, intellectuellement et philosophiquement étayées. Que vous ne soyez pas la seule élite socialiste dans ce cas n’est en rien une excuse, bien au contraire, compte tenu de votre ambition de présider la France mais, « ça » commence mal ! ! !

Vous n’échappez en effet à aucune des formes du penser superstitieux qui n’a de cesse de colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du monde contemporain. Toutefois, pour vous éviter de me taxer par avance d’esprit partisan - de « droite » évidemment ! -, je tiens à votre disposition ma lettre de seize pages, adressée le 18 septembre 2008 à Nicolas Sarkozy en envoi recommandé avec accusé de réception pour l’inviter à dénoncer et à combattre les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux sous toutes ses formes - à ce jour, cependant, seul le récépissé postal, daté du 22 septembre 2008, tient lieu d’argumentation contraire !

C’est pourquoi je n’entends pas reprendre ici l’intégralité d’une argumentation déjà maintes fois exposée dans les dizaines de pages à votre intention, puisque vous en retrouverez l’essentiel dans les lettres récentes rappelées ci-dessus. Je me borne donc à relever, en vrac, divers mensonges et « croyances au miracle » qui parsèment votre déclaration du Point sur seul fondement de penser superstitieux.

Il en va ainsi de votre propos immodeste, où vous déclarez : « Je pense être la plus capable de rassembler la gauche et de changer la France ». Pour ce faire, vous vous appuyez seulement sur la bonne vieille méthode Coué, utilisée aussi par Barack Obama dans son slogan mensonger de campagne, « Yes, we can ».

Je le lui ai, d’ailleurs, fait savoir par ma lettre recommandée du 9 novembre 2009, dénonçant également sa « croyance au miracle » de changer le climat de la planète à notre convenance : DEMAIN, toujours DEMAIN et seulement DEMAIN – pour lui aussi, d’ailleurs, seul le récépissé postal de la Maison Blanche - à votre disposition ! - tient lieu d’argumentation contraire sur le fond !

Pour en revenir au propos dénoncé, chacun de vos concurrents à la primaire socialiste pourrait afficher aussi la même prétention de changer la France, puisque le socialisme, dans ses diverses composantes, se targue, tout aussi immodestement, de changer le monde, en recourant seulement à la fiction d’un « libre arbitre » superstitieux, en vertu duquel il suffirait de vouloir pour pouvoir. Or, si cette fiction du penser superstitieux était une réalité tangible, notre monde ne connaîtrait pas de crise économique et financière ainsi que tant d’autres problèmes à jamais insurmontables – il suffirait de vouloir les résoudre ! ! !

Vous parlez de règle de papier, à propos de la « règle d’or », et je ne saurais vous donner tort quant à la réelle efficacité pratique de cette disposition constitutionnalisée, sauf que le socialiste Zapatero l’a néanmoins adoptée. Ceci me fait penser à la soi-disant « rupture avec le capitalisme » des années 80, recyclée aujourd’hui en « moralisation du capitalisme » à l’usage des gogos – mais, si vous avez bénéficié, en son temps, de cette foutaise pour votre carrière politique, je ne peux manquer d’évoquer aussi la désastreuse gestion de l’État grec par un gouvernement socialiste – vous avez dit : « socialisme =panacée » ? !

Affirmer, par ailleurs : « Pas question de faire miroiter la lune », tout en parlant de réduire les injustices, c’est une incohérence vieille comme un monde qui en rêve désespérément, et les citoyens pourront peut-être juger, comme vous le déclarez,  si « Après Sarkozy, vous aurez redonné du crédit à la parole publique. » : un monde désormais sans mensonges ni « croyances au miracle » - la lune, en somme ! ! !

D’ici-là, vous aurez surtout redonné tout son crédit à la parole du philosophe juif allemand Constantin Brunner (1862-1937), héritier spirituel de Spinoza, affirmant : « Les humains sont plus portés par nature à croire - aux miracles ! - qu’à penser vraiment.». Jusqu’ici, en effet, ils continuent à penser faux dans leur religion, leur métaphysique, leur idéologie et leur moralisme – sauf encore à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !

Je n’entre pas ici dans tous les détails de votre catalogue des mesures énoncées dans « Le manifeste Aubry », car, d’une façon générale, il ne tient pas compte de l’infinité des impondérables échappant à votre prétendu libre arbitre, ne serait-ce que la composition de la future Assemblée nationale, susceptible d’enrayer vos velléités en vous mettant des bâtons dans les roues, comme a su si bien le faire la gauche, à tout propos, durant l’actuelle présidence, voire la précédente, ainsi que l'expérimente également Barack Obama, de la part de son opposition, en dépit de son « Yes, we can  » - mensongèrement érigé en vérité absolue !

Tirer à hue et a dia, de façon partisane, n’est pas la meilleure manière de gouverner un pays, et j’en prends un seul exemple significatif qu’il vous est néanmoins loisible de contester. Si, en novembre 2005, la représentation nationale avait parlé d’une même voix pour dénoncer le « bordel organisé » ainsi qu’un vandalisme coûteux et injustifié, au lieu de jeter de l’huile sur le feu, à l’exemple de François Hollande, cette mini-révolution initiée par un fait divers dont la justice pouvait juger la vraie réalité, n’aurait pas duré aussi longtemps, comme David Cameron vient de l’illustrer brillamment outre-Manche, grâce à une opposition responsable - mais je vous entends déjà crier au loup devant la perspective de déployer seize mille policiers face à des manifestants, excusés par avance !

Sans commenter certains de vos propos, je ne peux manquer d’en relever d’autres pour en souligner la part de rêve participant seulement de la « croyance au miracle ». Telle est votre proposition d’un « modèle économique, social et durable », autrement dit, ne connaissant ni crise financière ni chômage, sans incessants conflits sociaux interminables, etc. ; un modèle, dans lequel, de surcroît, chacun serait imposé à due proportion – y compris ceux qui échappent aujourd’hui à l’impôt !

De plus, vous parlez d’un modèle durable dans un monde qui change en permanence, au point que la configuration des choses qui le constituent se modifie à tout instant - à commencer par nous, les êtres humains : vous ne doutez vraiment de rien, dans votre catalogue de promesses! ! !

Pour ce qui est de la mutation écologique de l‘économie, je dénonce une fois de plus le scientisme contemporain visant à établir - à notre convenance, mais à terme ! – un « climat sur mesure » pour l’éternité, alors que les écologistes eux-mêmes, grands prophètes devant l’Éternel, n‘ont ni le courage intellectuel ni a fortiori les arguments contraires pour réfuter mon argumentation dénonçant leur chimère climatique, comme en témoigne ma lettre toujours sans réponse, adressée le 12 dernier à Eva Joly et consorts, sous l’intitulé EELV, J’ACCUSE : « Scientisme, écologisme et "OBSCURANTISME" ! » [BIS]

Il leur suffirait pourtant, comme je vous y invite après le GIEC, Barack Obama, Ban Ki-moon, José-Manuel Barroso, Nicolas Sarkozy et la quasi-totalité des médias nationaux, dont la liste est à votre disposition, de répondre à la question suivante fondée sur un argument à validité éternelle :

« In an universe, which is perpetually in movement, and where EVERYTHING is in a constant movement, that is the SOLE cause of the unceasing transformation of all the things of our world, human beings included, HOW would-it be possible to definitively stabilize anything and thus to establish on the planet a custom-made climate for all eternity, excepted by stopping this movement itself, precisely? »

 

Cet énorme mensonge planétaire des humains du XXIe siècle ne manquera pas de faire la risée de nos plus ou moins lointains descendants, s’ils étaient, d’aventure, informés de notre utopie de changer définitivement le climat de la planète pour le réguler à notre seule convenance égoïste, oublieuse de l’infinité des espèces terrestres - LAQUELLE, d’ailleurs, faute de voir jamais les humains pouvoir s’accorder sur le chaud et sur le froid ? !

Je passe rapidement - et pour cause - sur votre « lapalissade » : « Le meilleur moyen d’agir sur le pouvoir d’achat, c’est la croissance et l’emploi : retrouver un travail, c’est retrouver du pouvoir d’achat. » - comme aurait dit le marquis et Maréchal !

Pour ce qui est de votre souhait d’une gouvernance économique commune et d’une harmonisation fiscale et sociale devant accompagner l’euro, merci de bien vouloir préciser, à la lumière du fonctionnement d’une Union européenne, dans laquelle dix États ont été dispensés de l’euro pour leur plus grand profit, comment vous parviendrez à cette gouvernance commune et à cette harmonisation fiscale et sociale rêvées – hors « méthode Coué », évidemment, d’autant plus que, comme vous le dites, Jacques Delors l’avait proposé et que cela n’a pas été fait. Je vous soumets d’ailleurs la même requête concernant la lutte contre la spéculation, qui fait l’objet, dites-vous, d’une proposition socialiste européenne, dont je demande à voir les résultats concrets – certes, à la saint Glinglin, assurément !

Vous parlez par ailleurs de « juste échange », tout comme Ségolène Royal ressassait son « ordre juste » en 2007, sans jamais répondre à ma dizaine de lettres dénonçant cette « utopie », et donc jusqu’ici, tout comme il en va de Nicolas Sarkozy et Barack Obama, seul le récépissé postal, en date du 6 avril 2007, tient lieu à ce jour d’argumentation contraire !

D’autre part, en réponse à une question du Point sur l’organisation de la pratique du culte musulman, vous déclarez :

« Pour moi la religion musulmane doit être traitée comme toutes les autres dans le cadre de la laïcité. La laïcité, cela veut dire la tolérance vis-à-vis de toutes les croyances religieuses ou philosophiques, dès lors qu’elles respectent nos valeurs communes et qu’elles n’empiètent pas sur la sphère publique. C’est pourquoi nous devons protéger la loi de 1905. »

Ces propos ont dû faire se retourner dans leur tombe Spinoza, Brunner et le petit père Combes, entre autres, alors que vous n’avez eu jusqu’ici, au sujet de l’islam, ni l’honnêteté ni le courage intellectuels de répondre sur le fond aux lettres rappelées ci-dessus. J’y dénonçais, arguments philosophiques à l’appui, LA religion, toutes les religions sans exception (monothéistes ou non), comme étant l’un des modes d’expression du penser superstitieux, en raison du dualisme patent des absolus qu’il implique. Pourtant, comme déjà démontré antérieurement, la coexistence de « deux » absolus est une impossibilité absolue par définition, philosophiquement parlant – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire ! ! !

Que vous ayez ignoré auparavant cette pensée fondamentale de la philosophie est une chose, mais que vous refusiez ensuite d’en débattre en est une autre. Vous contribuez ainsi, en effet, à colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux en matière de religion, ainsi que l’ont démontré, en leur temps, de véritables philosophes comme Spinoza et Brunner, tandis que nos « philosopheurs » contemporains, les Bernard-Henri Lévy, André Glucksmann et consorts, font l’apologie de la religion et volent au secours de la superstition musulmane, malgré ses pratiques en totale opposition avec le catéchisme soi-disant universel contemporain, ou Déclaration universelle des droits de l’Homme de 1948 – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, d’établir le contraire au vu du courrier en votre possession !

D’autre part, dans votre passage sur la laïcité, vous parlez de « croyances religieuses ou philosophiques », mais cet amalgame entre « croyances » de nature différente témoigne de votre méconnaissance de la philosophie, tout au moins de la « vraie » philosophie, celle illustrée notamment par la pensée de Platon, Giordano Bruno, Spinoza et Brunner, sans oublier ici les mystiques authentiques, tels le Bouddha et le Christ, dont la Parole pervertie par les foules superstitieuses a fait d’eux les fondateurs d’une religion qu’ils n’ont jamais voulu créer. Mystique et religion ne sont pas, en effet, UNE et la même chose, comme ceci peut-être démontré more geometrico - sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !

Vous mélangez la religion et la philosophie, la Foi et la Raison, puisque la religion exige effectivement de « croire » sur parole, aveuglément, mais sans jamais analyser le dogme, voire le contester, tandis que la « vraie » philosophie se fonde sur la Raison, rampe de lacement de l’Esprit véritable qui n’est pas le saint Esprit, du seul fait d’être le UN absolu, Unique, « deux » absolus étant une impossibilité absolue.

Et ceci vaut pour toutes les religions monothéistes, mais également pour la métaphysique matérialiste, ou scientisme, et la métaphysique idéaliste avec leurs « deux absolus », à savoir un Dieu-créateur ou un principe créateur (primus motor et big bang) ET notre monde humain, tenu superstitieusement pour une réalité absolue, alors qu’il n’existe que relativement à notre entendement spécifique, comme ceci peut-être démontré. Voila pourquoi, d’ailleurs, Descartes et Kant, entre autres, sont des philosopheurs et non des philosophes - sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire !

Dans votre appel à la tolérance laïque entre religions, vous exigez le respect de valeurs communes et le strict positionnement des religions dans la sphère privée, sur quoi l’islam est précisément le contre-exemple. Je ne pense pas, en effet, que nos valeurs laïques et républicaines puissent s’accommoder de la charia, ce statut juridique qui infériorise la femme, et pas davantage de la fatwa, une atteinte au principe de liberté d’expression, même si, outre la religion, les bienpensants du jour trouvent maints autres sujets pour la limiter, le moralisme superstitieux par exemple, avec son racisme à géométrie variable.

Par ailleurs, alors que le monde commémore les atroces, voire inhumains, attentats de New York et de Washington, je ne peux manquer de souligner qu’il doit y avoir mieux comme religion de paix et de tolérance, à laquelle prétend l’islam. Je vous renvoie au propos de Spinoza dénonçant, voici plus de trois siècles, la duperie de la superstition musulmane et sa constante volonté de dominer les âmes, dont vous vous gardez bien de débattre, tant sur le fond que sur ses pratiques avérées encore aujourd’hui, à travers le monde.

Pour terminer ma charge contre votre penser superstitieux, je vous « ACCUSE » donc, une fois de plus, de tomber dans le moralisme, la superstition moraliste, où excelle tout particulièrement la « gauche », toutes tendances confondues, si j’en juge seulement d’après ce propos de Jacques Vergès, peu suspect d’extrémisme de droite : « La gauche est moralisatrice, et c’est au nom de la morale qu’elle lance des anathèmes. »

En l’occurrence, ce moralisme fonctionne sur des fictions déjà amplement dénoncées et précisées, à savoir celle d’un Bien et d’un Mal mensongèrement érigés en absolu, puisque deux absolus ne peuvent coexister – sauf à vous-même ou à quiconque, évidemment, de démontrer le contraire ! –, ainsi que celle consistant à distinguer deux catégories d’humains par nature : les bons, les « vertueux », aujourd’hui les soi-disant antiracistes, et les mauvais, les « salauds », les exclusivement racistes – une prétendue distinction, sans cesse démentie par le devenir quotidien de la planète. Comme ceci a déjà été abondamment précisé dans le courrier rappelé, je n’y reviens pas, mais je n’en attends pas moins vos arguments contraires, y compris sur la fiction du « libre arbitre », brièvement exposée ci-dessus.

Succinctement dit, cette fable de « deux » catégories d’humains par nature, sur laquelle vous fonctionnez, a été dénoncée voici bientôt deux mille ans par l’un des grands diseurs universels de LA Vérité éternelle absolue. Le méconnaître témoigne de votre pensée attardée face à cette sagesse éternelle, puisqu’il n’y a pas, en réalité, les bons et les mauvais par nature. Il n’y a pas et il n’y aura jamais d’individus, fut-il le Christ, ni de groupes d’individus, TOUTES appartenances confondues, réellement irréprochables, il n’y a que des humains égoïstes, TOUS sans aucune exception, dans leurs affaires d’amour, d’argent et de gloire ou honneur-vanité – comme votre candidature élyséenne suffit à l’attester !

Par ailleurs, l’actualité de notre époque médiatique, qui n’échappe à personne, montre que les socialistes sont particulièrement malvenus pour donner des leçons de morale aux Autres. Pour donner des leçons de morale aux Autres, il faudrait être soi-même irréprochable, alors que les socialistes en viennent à s’affronter sur le terrain de la morale, au nom d’une illusoire République irréprochable qui vous sert faussement d’étalon, tandis que Jean-Noël Guérini, Harlem Désir et vous-même, entre autres, ont quelque chose à se reprocher : vous avez dit « inconscience » ou « hypocrisie » ? !

A ce sujet, je vous rappelle la question suivante posée dans ma lettre du 20 avril dernier, mais toujours sans réponse à ce jour : « De Jean-Noël Guérini et d’Arnaud Montebourg, qui est le bon et le mauvais ? A défaut de votre choix clair et net, l’actualité la plus brûlante semble avoir tranché !

Je m’en tiens-là sur ma dénonciation de votre penser superstitieux qui trompe et manipule l’opinion, sauf à vous-même, évidemment, de démontrer le contraire sur des points très précis de désaccord, au moyen d’arguments intellectuellement et philosophiquement étayés. A défaut, vous manifesteriez, une fois de plus, votre intention délibérée de continuer à colporter les mensonges et les « croyances au miracle » du penser superstitieux humain, ce qui devrait suffire à vous dispenser de briguer la magistrature suprême.

Comme déjà dit, en effet, dans ma lettre du 20 avril dernier, la France n’a nul besoin de ces lâches qui la gouvernent, l’informent, l’endoctrinent et font quasi quotidiennement la morale aux Autres, de façon malhonnête et partisane, puisqu’oubliant de commencer par eux-mêmes, ainsi que vous l’avez illustré avec votre désignation à la tête du Parti socialiste. Et ce, comme vous pourrez en juger au vu des documents annexés, sans jamais avoir l’honnêteté et le courage intellectuels d’affronter le seul et unique « véritable » débat d’idées qui vaille : celui qui ne consiste pas à opposer des points de vue relatifs et partisans à d’autres, tout aussi relatifs et partisans, mais à les confronter, TOUS sans exception, à LA Vérité, ou réalité, éternelle absolue, qui suffit à TOUS les invalider dans leur prétention à exprimer l’Absolu, à savoir ce qui est « absolument absolu », et donc, à la fois, infini, éternel, parfait et immuable - tout ce que n’est pas notre monde humain.

Je vous remercie néanmoins de votre attention et vous prie d’agréer, Madame, mes salutations philosophiques, laïques et républicaines – sauf à vous-même, évidemment, d’établir le contraire !

    


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