Une révolution volée par les « religieux » avec le concours des fanatiques comme Youssef Al Qaradawi qui depuis le Qatar a lancé cette fatwa qui devrait faire réfléchir les démocrates tunisiens. Il a donné une obligation sainte au du bulletin de vote pro-islamiste. « Ne pas donner sa voix à un candidat de l’Islam est un péché ! Un péché en particulier dans la Tunisie qui a été gouvernée pendant un demi-siècle par des mécréants occidentalisés ! » La Tunisie a pourtant fait sa révolution au nom de la liberté de l’homme et non de la soumission à Allah. Ennahda précise son vrai visage et ses soutiens financiers du Qatar lancent les fatwas et diktats obscurantistes.
Le leader islamiste tunisien Rached Ghannouchi s’appuie sur ces soutiens. Cela est inquiétant et il serait indécent de voir prochainement les tunisiens passer de l'autoritarisme d'un dictateur à celui d'un théocrate. Comme il est très risqué que la gauche laïque tente l’aventure du compromis. Le concept d'islamisme modéré ou la volonté de se désigner proche de l'islam turc peuvent très rapidement s’apparenter à un leurre…dont les laïcs seraient les premières victimes !
Il faut rapidement que les tunisiens qui ont dans leur révolution de printemps démontré leur attachement à la démocratie traduisent celui-ci en une résistance au fait religieux dont le seul objectif réside dans la confiscation des libertés individuelles pour assurer l’emprise étouffante du dogme dans la gestion du quotidien, jusqu’au plus intime, de chaque homme, de chaque femme.