Jim me posait la question, à vrai dire impossible, mis à part via quelques twitts par ci par là, de vous parler de ces élections tunisiennes…. Par manque de temps surtout… dimanche, debout à 5H30 pour aller sur le terrain à l’ouverture d’un bureau de vote, joie bien entendu de voir autant de monde, des gens pressés d’aller voter, prêts à faire la queue des heures parce que « si on vient dans l’après midi, on a peur de ne pas pouvoir voter… »
Ensuite, direction le bureau de presse, une fourmilière où l’on n'apprend pas grand-chose. Les confs de presse, jamais à l’heure et où des « journalistes » s’écoutent parler au lieu de poser des questions. Dans le rush, on attend tous des chiffres, des taux, des décisions, en gros des infos fixes et rassurantes qui ne viennent pas alors on se contente d’attendre, de pas trop le dire, de trouver des angles intéressants.
Bureau de vote, fermeture, le temps de boire un coup avec une poignée de copains juste avant. Seule pose de la journée. Des caméras, beaucoup de caméras, des listes d’émargement quasi pleines, des gens, des signatures, de l’espoir.
Passer de nouveau par des bureaux, faire des interviews, attendre chez Ennahdha toute la soirée jusqu’à très tard dans la nuit, tôt le lendemain matin en fait. Faudra que je vous parle de leur politique de comm un de ces derniers jours. Assez impressionnante machine.
Et hier ? hier on a couru…. Mais je vous en parlerai un autre jour parce que là, je vais aller m’enquérir des irrégularités qui entoureraient le vote du côté de chez les observateurs européens.
Et si tu veux lire quelquechose, c’est jeudi dans 20minutes, au passage.