Un vieux copain de fac prend contact avec vous.
Dis comme ça, ça peut paraître sympa mais en réalité il y a de quoi avoir la chair de poule.
D’une part, le copain en question n’en était pas vraiment un, Gurney, l’ancien flic est donc surpris de son insistance à le rencontrer.
Mais Gurney est à la retraite, il s’embête un peu et les relations avec sa femme sont tendues suite à un drame personnel.
Sa formidable logique, son instinct et sa curiosité vont avoir raison de lui et, un peu à son corps défendant, il s’embarque dans cette histoire de fou.
A partir de là tous les possibles sont envisageables. Mais qui était donc Mellery ce copain de fac recyclé en gourou des temps modernes ?
Que peut-il bien avoir fait pour attirer autant de haine perverse ?
Gurney va devoir garder son sang froid face à des situations inédites et une équipe d’enquêteurs officielle pas toujours agréable.
On tourne les pages à toute vitesse, pris par ce récit vif et alerte.
On brûle d’impatience d’en savoir plus, d’imbriquer les pièces du puzzle et de résoudre enfin l’énigme de départ : mais comment donc un assassin peut-il lire dans les pensées de sa future victime ?
Prenez votre souffle, cette histoire à perdre haleine vous tiendra jusqu’au bout.
Je vous recommande donc vivement cet excellent polar. Bonne lecture.
Pratique.
« 658 », un thriller de John Verdon, paru en 2011, chez Grasset.