Haunt fait le ménage !
Après un tome de mise en place qui se concentrait surtout sur les rapports humains entre deux frères obligés de coexister malgré leurs différends, celui-ci est plus porté sur l’action. Daniel Kilgore intègre en effet l’organisation secrète dont faisait partie son frère et est immédiatement confronté à de redoutables ennemis. Et tandis qu’il s’entraîne pour intégrer l’équipe d’intervention, il va également tester les pouvoirs que lui octroie cet ectoplasme qui le recouvre d’une manière qui fait inévitablement penser au symbiote de Spidey. Même l’histoire d’amour développé par l’auteur entre Daniel et Charity va l’obliger à utiliser ses nouvelles capacités particulièrement meurtrières.
Robert Kirkman propose donc un récit rythmé, à mi-chemin entre le comics de super-héros et le récit espionnage et mêlant action, trahisons et développement psychologique au sein d’un univers de services secrets. L’arrivé d’un nouveau personnage qui se contente pour l’instant d’observer en arrière-plan, lui permet également de conclure ce tome sur une image qui devrait inciter les lecteurs à se jeter sur le tome suivant. Les dessins énergiques de Ryan Ottley et Greg Capullo collent parfaitement aux nombreuses scènes d’action qui rythment ce récit dynamique et le nouvel héros de Todd McFarlane s’avère visuellement toujours aussi réussi et particulièrement expressif.
Du bon comics !
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