(Sus scrofa)
Il allait faire la prise de la saison ! C'était un gros, un mâle mastoc, c'était évident. Gros mais véloce. Les sangliers, faut pas croire que ça se traîne.
Le bestiau filait et il fallait le taper sans hésiter; il n'était pas du genre à se fixer sur un territoire et la vraie chasse, c'est pas répandre du goudron de norvège sur des souches pour attirer le gibier. Non, si t'es pas prêt à te fader une bonne battue pour lever un sanglier, c'est que t'es un chasseur à la noix.
Il évacua vite fait un doute : et si ce n'était pas un sanglier mais un clebs ou un autre animal ? Pfff...Tant pis ! J'tire quand même.
De toute façon,la zone était sécurisée. Ils avaient panneauté, pas de risque qu'un con de promeneur laisse son chien courir dans la zone de battue.
Même si la consigne avait été répétée plusieurs fois de n'effectuer aucun tir sans une complète et parfaite visibilité de la zone, il fit feu. Le sanglier se barrait trop vite sur le chemin, si tu restes là à attendre, c'est pas la peine de chasser, autant rester chez toi à mater Seasons !
La balle de gros calibre pulvérisa la guibole d'un vététiste, lui arrachant le mollet.
Dimanche matin 23 octobre, du côté de Cazevieille (Hérault), un viandard a prouvé qu'il n'avait pas enlevé le blister du DVD sur les règles de sécurité en battue distribué par sa fédé de chasse.