.. n’est pas facile.
D’abord parce que le dossier est bien complexe, que les arguments de bon sens viennent de tous les côtés et que la situation ne pourrait se résumer à un affrontement entre les tenants du « Il faut sauver les colos » aux tenants du « Il faut sauver les jeunes salariés ». Cette vision est simpliste mais sans doute efficace dans un débat médiatique. Pas sûr pour autant que des solutions pérennes en émergent. Pour notre part, nous avons tardé à écrire sur cette question car nous étions tiraillés entre des positions contradictoires (dans nos têtes collectives comme dans nos têtes individuelles). Mais ce qui nous a un peu révolté c’est la totale opacité avec laquelle tout se passe et notamment la manière dont le gouvernement a décidé de prendre la question en main. Déjà qu’il n’était pas en avance (la décision du conseil d’Etat était quasi-évidente depuis la décision de la Cour de justice de l’Union Européene), il annonce un groupe de travail qu’il met en place mais dont il refuse toujours de donner la composition. C’est finalement le député en pointe sur le sujet, P.C. Baguet, qui la dévoila via une réponse sur son blog. Nous apprenons ainsi que la branche professionnelle de l’animation est absente (ce qui veut dire pas de syndicats de salariés et pas de syndicats d’employeurs), tout comme les organisations de jeunes. C’est vrai, après tout, que les jeunes ne sont pas concernés…
Aussi pour simplifier la tâche de tout le monde, voici une carte pour s’y retrouver un peu. Aidez-nous à la mettre à jour. Ce sera notre modeste contribution.