The Good Wife // Saison 3. Episode 5. Marthas and Caitlins.
Whoua ! Je pourrais presque crier au loup tellement cet épisode était jouissif. Je suis de nature expressif quand j'aime quelque chose, je sais bien que c'est parfois même un peu trop, mais il
faut dire que je ne vois pas non plus des phénomènes arriver tous les jours. Alors cet épisode de The Good Wife était magistral, tenu de bout en bout. L'intrigue était très bien gérée, permet le
retour du personnage de Colin Sweeney qui se retrouve être le seul à pouvoir sauver le cas d'Alicia puisque son témoin clé s'est suicidé. Il se passe énormément de choses dans cet épisode en
fait, mais c'est ce qu'il y a d'excellents. On ne prend pas le temps de s'ennuyer, et puis il y a aussi des moments plus légers où l'on prend le temps de faire vivre les personnages hors de leur
travail. C'est ce qui est très important. Et je pense notamment à la relation entre Alicia et sa fille Grace. Elle veut mettre sa fille dans une école privée mais aussi faire en sorte qu'elle
arrête de fréquenter la jeune tuteur dans ses vidéos de danse de rue.
Alicia doit recruter une nouvelle avocate - qui a dit que c'était la crise ? - et va alors porter son choix sur une fille comme elle sauf que ce qu'ils voulaient c'est une fille avec plus de pep's et d'énergie, faite pour faire une jeune avocate -. D'ailleurs la réflexion de Eli n'est pas bête : A - on est bon prof ; B - on est bon juge ; C - on est bon avocat. C'est donc là que l'on reconnait les différences. Pas besoin d'être parfait. "Marthas and Caitlins" est donc très intéressant de ce côté là, car une fois de plus alors qu'on donne un pouvoir à Alicia, on lui coupe l'herbe sous le pied. Bon, certes, l'explication était jouissive car on découvre le secret de l'engagement d'Alicia - Will a tout fait pour elle -, mais je trouve que c'est vraiment bien mené. C'est la manière de faire de la série qui est remarquable. Brillant même. Je n'avais pas vu un épisode aussi bien écrit cette année pour le moment, voilà qui est le cas. Je félicite les scénaristes car j'avais peur de ce que devait la série, mais avec cet épisode… je serais tenté de dire le contraire.
Revenons sur l'affaire qui nous taraude. Le plus important c'est le retour de Sweeney sous les traits de Dylan Baker - excellent dans la dernière saison de Damages d'ailleurs - qui reste le méchant le plus mémorable de toute la série. Il avait tué sa femme de sang froid, et avait perdu son procès, et est donc en prison, sauf qu'il demande sa liberté puisqu'il va témoigner pour l'affaire d'Alicia. Le lien qui lit les deux personnages est unique et surtout excellent. Enfin je trouve que c'est tellement bien exploité par l'épisode. On voit que Alicia a encore des restes de cette femme qui peut se laisser berner par les autres. La discussion entre elle et Celeste dans le bar n'est pas anodine. Elle vient bien de ce sentiment là. Alicia c'est la force tranquille, alors que Celeste c'est une femme brute. On va encore y revenir avec Will et Celeste. Cette dernière, inintéressante dans l'épisode précédent offre ici une panoplie de splendides scènes.
Enfin Eli prépare toujours la campagne de Peter - et ce n'est pas sans peine -. Il se pose des questions sur Kalinda qui ne veut jamais faire de travaille pour Peter. Je ne sais pas trop ce que cela va apporter par la suite, et si la révélation va exploser au grand jour prochainement mais j'espère car plus vite le bernard l'ermite sera sorti de sa coquille, plus vite tout rentrera dans l'ordre. Au final, voilà un épisode excellent, qui joue sur de multiples tableaux à la fois entre politique, judiciaire (ah oui, David Conrad de Ghost Whisperer de retour en tant que juge, sympa) mais aussi amoureux, familial et soap-esque, une série qui grandie de plus en plus. Je suis bluffé par le résultat.
Note : 10/10. En bref, un épisode magistral qui se tient du début à la fin.